• Expérience intéressante que le passage de la frontière entre le Chili et le Pérou...

    Plus de 2 heures de démarches !

    Heureusement, notre taxi était là et il ne nous a pas lâchés d'une semelle.

    Côté Chili (que l'on quittait) une queue de plus d'une heure, mais dans la bonne humeur et comme c'était le matin, il ne faisait pas encore trop chaud !

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Une fois la frontière passée côté Chili, le taxi passe son véhicule vidé de nos bagages, puis bis repetita côté Pérou avec les valises qui passent, comme dans les aéroports dans une machine à rayons X.

    Cependant, et c'est très drôle, car les douaniers ne regardent pas les écrans et sont confortablement installés et discutent entre eux. Je n'ai pas osé prendre de photo...

    Puis direction Tacna toujours avec notre taxi qui nous renseigne sur la vie au Pérou.

    En fait, le gouvernement Péruvien tente de développer l'agriculture dans le désert et finance toutes les installations en taxant les mines de cuivre !

    Les agriculteurs ont planté, entre autres, des oliviers, des piments, de la vigne (pour faire le pisco). Le désert devrait reculer un peu, mais y'a du boulot !

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Nous sommes arrivés à notre hôtel, très tôt, puisqu'au Pérou, nous reculons nos montres de 2 heures, et notre chambre était prête. Remarquez, vu l'état de la chambre, le ménage doit être vite fait ! Pourtant il s'agit d'un Holidays Inn and Suites, mais visiblement ce n'est pas un gage de fiabilité.

    Alors qu'il y a 30° il n'y a ni clim, ni possibilité d'aérer ou de faire des courants d'air ! Bref, je crois que c'est le pire hôtel que nous ayons eu...

    Par contre, la vue est magnifique :

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Bon, d'accord, je plaisante... mais c'est vraiment la vue que nous avons happy !

    Comme nous avions besoin de changer nos pesos chiliens en sols péruviens, il nous a fallu trouver un change et de ce fait nous avons marché près de 9 km avec 30°...

    Complétement fou, mais on a trouvé ce qu'on voulait et en prime, on a dégusté une glace dans un salon de thé (enfin style péruvien), devant la cathédrale :

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    D'ailleurs, pour nous mettre dans l'ambiance, dans ce salon de thé, chaque chaise a sa propre chaîne de sécurité afin de pouvoir attacher les sacs à main... Une bonne idée, pour nos cafés, en terrasse...

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Finalement, la ville est sympa dans le centre. Comme au Chili, la périphérie de la ville est composée de bidonvilles et plus on se rapproche du centre, plus c'est agréable. Notre taxi nous expliquait que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches, et la classe moyenne peine à conserver un niveau de vie correct.

    Il y a plein de petits métiers et notamment des taxis un peu particuliers :

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    On a repéré un ou deux restaurants pour ce soir et demain matin on lève le camp de bonne heure pour prendre l'avion, direction Lima.

    A bientôt, pour la suite...


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  • Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, les hôtels idem !

    Pour notre équipée au Pérou, nous avions réservé avec une agence péruvienne (Pérou sur mesure) nos étapes afin que nous ayons des taxis à chaque arrivée, des guides souvent francophones ou anglophones pour les visites les plus importantes.

    Ainsi, les problèmes de vol, de violence ou autres ne se posent pas car tous nos trajets se font avec des "locaux".

    Bien sûr, nous avons fait notre parcours comme nous l'avons voulu et l'agence Pérou sur Mesure nous a conseillé et réservé les hôtels, les billets d'avion, de bus et de train et à chaque fois que cela sera nécessaire nous aurons une personne qui nous véhiculera.

    Le grand plus, c'est que pour l'organisation nous avons eu affaire avec des personnes qui parlaient français, qui n'ont pas hésité à nous appeler en France pour fignoler notre voyage. On a eu vraiment l'impression d'être écoutés.

    Et bien, il faut dire que la première impression est excellente. En effet, à notre arrivée à l'aéroport de Lima, nous attendait Karine, une jeune femme péruvienne qui parlait très bien le français et un chauffeur de taxi. Nous avons eu droit à une visite de Lima, à la remise de nos vouchers et des précisions pour les différentes phases de notre itinéraire.

    Elle nous a également donné quelques conseils de prudence (éviter tel ou tel quartier, ne pas prendre certains bus...) et également des conseils pour ne pas trop souffrir de l'altitude...

    Par sécurité, nous avons son numéro de téléphone (avec WhatsApp pour que ce soit gratuit) et si nous avons le moindre problème nous pourrons l'appeler.

    L'hôtel San Agustin Exclusive, dans le quartier de Miraflores (quartier touristique par excellence) qui nous a été réservé était parfait. Ca nous a changé de celui de Tacna (réservé par nos soins), dans lequel nous n'avons pratiquement pas dormi tellement il était bruyant.

    Lima

    Le soir nous avions une réservation pour le meilleur restaurant d'Amérique du Sud (et oui c'est pas rien), réservation faite par nos enfants pour Noël. Encore un grand merci à eux car c'était génial !

    Avant de nous y rendre (à pied) nous nous sommes promenés dans le quartier et nous avons pu admirer le coucher de soleil. Un vrai régal !

    Lima

    Lima

    Lima

    Lima

    C'est vraiment un quartier sympa et plein de vie. Le soir tout y est ouvert assez tard dans une ambiance agréable.

    Lima

    Puis nous sommes allés au Central Restaurant et nous avons dégusté des mets péruviens cuisinés de façon gastronomique. Nous avons 11 plats différents (pour certains il ne s'agissait que d'une bouchée et heureusement !) et chacun avait une saveur différente.

    Aurélie avait précisé par mail toutes les allergies alimentaires et du coup j'ai pu manger de tout. Bon, c'est vrai que certains plats étaient particuliers, mais bon on ne peut pas tout aimer !

    Cependant, c'était très original et parfois, on aurait bien pris plus d'une bouchée !!! Voici quelques plats...

    Lima

    Lima

    Après tout ça, retour en taxi, un gros dodo et ce matin notre chauffeur nous attendait pour nous emmener à l'aéroport pour Arequipa.

    Nous avons appris qu'en raison du mauvais temps à Arequipa, de nombreux avions avaient été annulés durant la semaine, mais on a eu de la chance car le nôtre est parti et arrivé (avec une 1/2 heure de retard seulement).

    Lima

    Nous avons ressorti les pulls, car la température n'est que de 15 ° au maximum à Arequipa où nous allons passer deux jours, mais ça c'est pour plus tard... 

    A bientôt, pour la suite...


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  • Un accueil toujours sympathique nous attendait à l'aéroport d'Arequipa par un chauffeur qui parlait bien le français et qui nous a donné toutes les explications sur la ville, tant historiques, que géographiques et politiques.

    Notre hôtel, Los Tambos, est situé à 2 pas de la place d'Armes, principal lieu historique où se trouve la cathédrale Notre Dame d'Arequipa. Petit hôtel bien sympathique, refait à neuf, nous avons une chambre qui donne sur un mini-patio et non pas sur la rue. Ce détail est d'importance, car ici le klaxon est roi !

    Première activité, porter notre linge à laver dans une lavanderia... En fait, ici on donne son linge à laver dans des petites échoppes et le prix est au kilo. Comme nous avions 2 kg, nous avons payé 6 soles, soit 2 euros... Qui dit mieux !

    En chemin, nous avons acheté les fameux bonbons au coca qui normalement aident à respirer un peu mieux en altitude (nous ne sommes qu'à 2400 m, mais nous sentons une petite gêne). Il faut s'y habituer et ma foi les bonbons ne sont pas mauvais. Quant à savoir si ça aide, j'avoue que je ne sais pas trop si c'est grâce aux bonbons ou si le corps qui s'acclimate !

    En  continuant notre balade, la cathédrale (17ème siècle) est le premier bâtiment qui attire le regard lorsqu'on arrive sur la place d'armes. Elle est magnifique, de jour, comme de nuit !

    La place d'armes c'est un peu comme la place Saint-Marc à Venise. Sur 3 cotés, ce sont des arcades où l'on trouve des restaurants, des boutiques diverses et variées, et sur le 4ème côté (ou plutôt en façade) trône la cathédrale.

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    L'intérieur est également admirable :

    Aréquipa

    De même qu'à Lima, Arequipa est très vivante et très dynamique. Nous n'avons pas ressenti d'appréhension particulière. Les gens y sont agréables. Bon c'est certain, on ne se balade pas non plus avec des sacs ouverts, des bijoux à tous les doigts et des vêtements de luxe. De plus, les policiers sont omniprésents...

    Les bâtiments, pour la plupart, sont d'époque coloniale et ont été construits en pierres volcaniques. Certains ont été abîmés par des tremblements de terre (il paraît qu'il y a des secousses tous les jours, mais on ne les sent pas la plupart du temps...), mais ils sont rénovés et l'ensemble est vraiment beau. C'est un mélange de constructions anciennes et actuelles.

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Autre édifice à visiter absolument, le monastère de Santa Catalina, également bâti avec des pierres volcaniques en 1580, est, selon les Péruviens, une ville dans la ville (20.000 m2). Ses murs sont colorés et c'est très étonnant.

    Une petite balade, ça vous tente ? Alors cliquez sur la photo ci-dessous :

    Aréquipa

    Les chambres des sœurs sont restées en l'état, de même que les cuisines, les ateliers (pour broder, fabriquer les hosties...), les salles de repas, de prières...

    Autant vous dire qu'on en avait plein les pattes, mais la visite était très intéressante.

    Quelques photos pour vous donner un aperçu de cet immense monastère.

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Les Péruviens sont extrêmement croyants. Dans les églises, nombreux sont ceux qui viennent prier, embrasser les pieds d'une statue ou la toucher, hommes et femmes, jeunes et vieux...

    On a même vu, dans un petit restaurant de quartier, des personnes dire le bénédicité en se donnant la main avant de commencer leur repas.

    En résumé, Aréquipa est une ville contrastée, avec un centre historique et touristique particulièrement riche, une proche périphérie de maisons ou immeubles appartenant à la classe moyenne et dans une zone plus éloignée, des bidonvilles en très grande majorité.

    Tacna et Lima sont également constituées sur le même modèle.

    Pour les autres villes, nous verrons bien, mais ça c'est pour plus tard.

    Demain matin nous partons pour la vallée de Colca, mais ça aussi c'est pour plus tard...

    A bientôt, pour la suite...


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  • Et notre découverte du Pérou continue...

    Le guide vient nous chercher à notre hôtel et nous partons à 6 h 30 (qui a dit que nous étions en vacances) en compagnie d'une douzaine de personnes (américains, allemands, chiliens, portugais et  péruviens). Sympathique rencontre et échanges très intéressants avec ces voyageurs pendant 2 jours.

    Nous quittons la ville d'Arequipa et ce qui nous interpelle c'est la pauvreté des faubourgs. Je sais, on l'a déjà dit, mais franchement c'est choquant !

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    et toujours les chiens errants qui évitent, ma foi, assez bien les voitures !

    En route pour Chivay

    Malgré toute cette pauvreté, la religion a toujours la première place et par contre, là, pas de problème, les églises, les monuments sont sinon riches, du moins propres et bien entretenus...

    En route pour Chivay

    Mais nous laissons bien vite les villes et les villages et le paysage est de plus en plus majestueux.

    En plus, pour notre plus grand plaisir, nous rencontrons de nombreux troupeaux de vigognes et d'alpagas.

    Au Pérou la vigogne est un animal protégé alors que l'alpaga (blanc) est élevé tant pour sa fourrure que pour sa viande.

    Voici des photos pour vous faire rêver un peu...

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    et un petit film 

    En route pour Chivay

    Nous sommes montés jusqu'à 4910 m et la respiration s'est faite très difficile et ce, malgré les feuilles de coca que nous avons mâchées...

    En route pour Chivay

    Dans le bus, alors que j'avais un sacré problème pour respirer, Mario (notre guide), m'a donné à inhaler une herbe qui ressemble un peu au thym, de la muna. En fait on la frotte et on l'écrase dans les mains avec de l'alcool et ensuite on inspire. Ca aide vraiment pour retrouver son souffle !

    Bon c'est certain qu'on a clairement du mal à respirer à ces altitudes et même JP n'est pas capable de courir un 100 m...

    Nous arrivons le soir à Chivay, petite ville encastrée dans les montagnes.

    En route pour Chivay

    L'hôtel, Tierra del Cielo ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Il n'est pas dans le centre de la ville et donc, impossible de trouver un petit restaurant et nous sommes obligés d'y dîner. Un loupé car leurs prix sont très très chers et ils n'avaient pratiquement rien à nous proposer malgré une carte bien remplie !

    La chambre est glaciale car le chauffage n'avait pas été allumé. Bref, heureusement ce n'est que pour une nuit ! De plus, en dépit de ce qui est indiqué sur leur site internet, le wifi n'est pas disponible dans les chambres...

    Et maintenant, pour tenir notre promesse faite à certains sur Facebook, voici une photo de JP avec un bonnet local !

    En route pour Chivay

    A bientôt, pour la suite...


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  • Départ de Chivay (pas mécontents de quitter l'hôtel dont le petit déjeuner était à l'image du reste) et nous voilà dans le bus avec nos compagnons de route.

    Direction la Croix des Condors et nous avons eu de nombreux arrêts pour profiter des paysages et des petits villages.

    Il faut dire qu'il y a de quoi !

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    Nous sommes souvent attendus par les villageois et nous pouvons admirer leur artisanat (d'ailleurs fort riche), leurs danses et leur gentillesse.

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    Leurs églises également nous ont fascinés. Avec un extérieur simple, très souvent l'intérieur est richissime !

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    Dans cette région, les paysans cultivent (à la main, sans machine agricole) des produits très variés, des quantités de pommes de terre différentes, des fèves, plusieurs sortes de maïs, des oignons... Ils n'irriguent pas et attendent la pluie. Autant vous dire que quand il pleut ils sont ravis !

    Depuis les incas, ces cultures se font en espaliers et cela donnent des paysages vraiment géniaux :

    La croix des Condors

    Les deux photos ci-dessous nécessitent une petite explication :

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    En fait, il s'agit, comme vous le voyez, d'un ruisseau. Le problème est que ce ruisseau traverse la route et tant les piétons que les voitures sont obligés de le traverser.

    Heureusement pour nous, il n'avait pas plu la veille et il n'y avait que peu d'eau lorsque l'on est passé, mais imaginez avec les pluies qu'il y a en ce moment au Pérou... Pas étonnant qu'il y ait de sérieux problèmes !

    Notre destination était la Croix des Condors, qui, comme son nom l'indique, est le refuge des condors, animal sacré au Pérou...

    La croix des Condors

    Finalement, peu de condors et encore, de loin, sans possibilité de prendre une photo digne de ce nom ! JP est cependant très content car il en a vus que moi, je n'ai pas eu le temps de voir !

    Au retour en fin de matinée, nous déjeunons avec tous nos compagnons puis nous prenons un bus de ligne pour continuer sur Puno où nous attend le lac Titicaca, mais ça c'est pour un autre article...

    A bientôt, pour la suite...


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  • Quelle journée fabuleuse nous avons passée !

    Avec notre guide francophone, nous avons rejoint un petit bateau dans le port de Puno, sur le légendaire Lac Titicaca !

    C'est un lac de plus de 8500 km 2 et c'est le plus haut lac navigable au monde ! En effet, il est situé à plus de 3800 m d'altitude. Le Pérou et la Bolivie se partagent ses rives.

    Puno et ses merveilles

    Nous avons une sacrée chance, car bien que ce soit la saison des pluies, le soleil est avec nous. Bien sûr la température avoisine le matin les 5-6 degrés, mais dans l'après-midi il a fait bon.

    Première étape, les Uros. C'est un groupe d'îles artificielles, fabriquées de roseaux sur lesquelles habitent actuellement les Aymaras. Au 13ème siècle, pour fuir les incas, la tribu des Uros s'est réfugiée dans ces roseaux avec leurs bateaux et au fil du temps s'est mise à construire des habitations.

    Aujourd'hui l'ensemble de ces îles flottantes forme une ville avec ses églises, son école maternelle, primaire et collège, sa mairie...

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Le maire de cette ville, Augustin, nous a fait visiter sa maison et nous a expliqué que certains proposaient aux touristes une maison pour y dormir.

    J'avoue que, bien qu'appréciant l'exotisme de leur mode de vie, je ne suis pas prête de les imiter !!!

    Les roseaux des toits des maisons sont changés tous les ans, tandis que les murs tous les 5 ans.

    Sur le sol, tous les mois, une nouvelle couche de roseaux est ajoutée pour pallier celle du dessous qui s'abîme au contact de l'eau.

    Chaque île a une durée de vie d'environ 25/30 ans !

    Quel boulot !

    Les femmes quant à elles tissent de merveilleux tapis qui retracent les scènes de leur vie et si on avait eu de la place dans la valise, nous aurions certainement rapporté quelques unes de leurs créations :

    Puno et ses merveilles

    Puis retour sur le bateau pour un trajet d'un peu plus d'une heure sur le lac pour arriver sur une petite île dénommée Taquilé, île sur laquelle les femmes tissent et les hommes tricotent !

    Ils ne font pas que ça, ils cultivent les pommes de terres, les topinambours, les fèves, les oignons et les carottes. Ils élèvent également quelques vaches et moutons. Ils pratiquent également la pêche et la pisciculture avec des truites et des perches. En fait, ils se suffisent à eux-mêmes.

    Ils ont quelques panneaux solaires, mais pas de système d'irrigation. La saison des pluies est donc pour eux essentielle.

    Nous avons déjeuné chez eux et c'était très bon.

    En plus, ils recyclent pratiquement tout et notamment les pneus des voitures avec lesquels ils fabriquent des semelles de chaussures. Ces mêmes semelles étant utilisées lorsqu'elles sont abîmées de façon assez originale :

    Puno et ses merveilles

    Nous avons eu des démonstrations non seulement du tissage et du tricotage, mais également de leurs danses de bienvenue. D'ailleurs JP s'y est essayé avec plus ou moins de souplesse, mais beaucoup de plaisir. Un petit film :

    Puno et ses merveilles

    Bon quelques photos de ce paradis bien rustique :

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puis après ces bons moments passés, nous avons repris le chemin pour retrouver notre bateau.

    Puno et ses merveilles

    Une longue route en descente, bien fatigante quand on pense qu'on est à 3800 m d'altitude. Et surtout, pensez que le matin nous l'avions montée cette route avec beaucoup de difficulté !

    Une petite promenade sur la plage du Lac Titicaca,

    Puno et ses merveilles

    et soirée à Puno, toute en musique car on a la chance d'être ici le jour de la fête de Notre Dame de la Chandeleur...

    Tous les groupes de danse du Pérou se confrontent et parcourent les rues en musique et en danse !

    Puno et ses merveilles

    Une vraie merveille et on en a bien profité. Voici quelques films..

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Autant vous dire qu'on était sacrément fatigués quand nous sommes rentrés nous coucher.

    Heureusement, aujourd'hui, nous n'avons pratiquement rien fait en dehors d'aller admirer la cathédrale et le musée de Puno qui contient trois momies inca, mais en fait pas grand chose de plus !

    Ah si, j'ai pu mettre à jour le blog pour votre plus grand plaisir je l'espère.

    Demain nous partons aux aurores pour Cusco, mais ça on verra demain !

    A bientôt, pour la suite...


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  • Comme d'ordinaire, levés tôt (5 h 30) pour prendre un bus touristique pour Cuzco avec un guide et quelques compagnons de route (on était 12 dans un grand bus) et nous on était devant. Trop Cool.

    Le temps était frais, mais le ciel bleu, sans un nuage et c'était parfait pour prendre des photos et visiter les sites qui nous étaient proposés;

    Tout d'abord, nous avons traversé la ville universitaire de Juliaca. En fait, elle n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est que l'université est super moderne et que la rue principale de la ville est peu carrossable et surtout c'est une ville épouvantablement sale ! Une décharge en plein centre ville !

    En allant jusqu'à Cusco

    Pour vous donner une idée de la route, voici une petite vidéo :

    En allant jusqu'à Cusco

    Visiblement les éboueurs devaient être en grève depuis un bon moment !

    Notre premier arrêt fut à Pukara (3.900 m d'altitude), au musée Pré-inca (- 200 avant JC à 500 après JC).

    Sont exposées principalement des statues et de stèles. La visite n'est pas très longue, mais cependant on y apprend pas mal de choses et notamment, qu'il s'agissait d'un peuple d'agriculteurs, de sculpteurs et de guerriers. Très religieux, ils n'hésitaient pas à faire des sacrifices humains en cas de nécessité..

    D'ailleurs sur la photo ci-dessous, regardez la statue qui tient la tête d'un sacrifié :

    En allant jusqu'à Cusco

    En allant jusqu'à Cusco

    Le musée n'était pas très grand donc nous sommes repartis assez rapidement déjeuner dans un cadre très agréable :

    En allant jusqu'à Cusco

    Puis direction Racqui (mot Quechua), haut lieu de la culture Inca. Il s'agissait d'une cité qui rendait un culte religieux au dieu suprême, mais était également un centre d'approvisionnement et de réserves d'aliments.

    Il ne reste que des ruines, car il faut dire que les espagnols lors de leur conquête du Pérou, se sont ingéniés à détruire tout ce qui pouvait rappeler les croyances des Incas pour imposer la religion catholique.

    Cependant, on a quand même une bonne idée de la grandeur de leurs bâtiments. Voici une première photo du temple et ensuite une seconde sur laquelle vous pouvez voir, tout au fond, un bâtiment cylindrique avec un toit de chaume. En fait, il s'agissait d'un silo à grains de 8 m de diamètre et sur ce site il y en avait 156... Ca donne une idée de la grandeur des constructions.

    En allant jusqu'à Cusco

    En allant jusqu'à Cusco

    Il faisait particulièrement chaud et notre respiration était difficile et nous sommes remontés dans le bus essoufflés d'avoir arpenté ce site.

    Juste un clin d'œil, voici chapeau melon, sans les bottes de cuir :

    En allant jusqu'à Cusco

    Les gens dans les campagnes et les quartiers pauvres des villes continuent à s'habiller de façon traditionnelle, ce qui est pour nous un plaisir. En effet, leurs tenues sont différentes selon les régions et elles sont très colorées. Un peu comme nos doudounes smile

    Dernière étape avant Cuzco, la chapelle Sixtine Andine (Eglise Saint-Pierre-Apôtre dans le petit village d'Andahuaylillas, édifiée en 1580.

    Nous n'avions pas le droit de prendre des photos, mais un CD nous a été donné et JP a fait un montage vidéo avec les images disponibles sur ce CD.

    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne vole pas son nom de Chapelle Sixtine. C'est une vraie merveille que l'on ne s'attend pas à trouver dans un si petit village, tout simple, avec des routes non carrossées !

    On serait bien resté des heures à l'admirer, mais Cuzco nous attend ! Voici le petit film réalisé par JP

    En allant jusqu'à Cusco

    Notre visite achevée, la pluie a commencé à tomber, mais comme on était en bus, pas de problème. Puis, ce fut un véritable orage et j'avoue que dans les montagnes c'était impressionnant.

    Ce le fut tout autant en arrivant à Cuzco où la grêle s'était mise également de la partie. Le problème avec la pluie c'est que les routes ne sont pas goudronnées et la terre et les cailloux sont emportés par l'eau qui ruisselle à vitesse grand V.

    Nous étions sur une route principale (donc goudronnée) et pourtant, l'eau commençait à s'accumuler. Voici l'un de nos films :

    En allant jusqu'à Cusco

    Nous avons donc remis nos capes de pluie qui nous avaient servi en Nouvelle-Zélande...

    Nous étions attendus par Ruth de l'agence Pérou sur Mesure, qui parle sacrément bien français. Notre hôtel, le Tierra Viva Cuzco Plaza est proche de la place d'Armes (c'est-à-dire du centre ville) dans une petite rue très animée. Une boite de nuit se trouve juste en face !

    Heureusement, toutes leurs chambres donnent dans leur patio et nous n'entendons pratiquement pas de bruit. Il faut préciser que Cuzco est une ville très bruyante.

    Nous en avons profité aujourd'hui en visitant le musée Inca qui était carrément le meilleur musée de tous ceux que nous avons vus au Pérou. Il n'était pas possible de prendre des photos et malheureusement nous n'avons pas eu de CD pour faire un montage à vous montrer...

    Par contre, nous n'avons pas visité la cathédrale qui était payante et très chère. Après la Chapelle Sixtine Andine, on s'est dit que ça ne pourrait que nous décevoir !

    Par contre un truc marrant, il y a eu une manifestation de travailleurs apparemment fonctionnaires qui étaient pour la construction d'un aéroport international à Cuzco... C'est un sujet qui passe en boucle en ce moment sur les chaînes d'information... Les partisans du contre affirment que la destruction sera inévitable pour certains sites archéologiques et touristiques telle que la Vallée Sacrée et les partisans du pour espèrent ainsi la création de nombreux emplois... Ca ne vous rappelle rien à peu de chose près ?

    En allant jusqu'à Cuzco

    Bon, demain quant à nous, nous partons justement pour la vallée sacrée...

    A bientôt, pour la suite... 


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  • Un chauffeur et un guide francophone rien que pour nous. Merci à l'agence Pérou sur mesure.

    Nous laissons nos valises à l'hôtel de Cusco et nous ne prenons que notre sac à dos pour passer la nuit à Aguas Calientes après avoir visité la vallée sacrée, Pisac et Ollantaytambo... Nous reviendrons le lendemain soir à Cuzco (ancienne écriture car maintenant on trouve également Cusco écrit avec un S et non pas un Z) dormir une nuit, dans le même hôtel, avant de regagner Lima et une altitude normale pour nos poumons...

    Mais j'anticipe...

    Donc nous partons de bon matin, par la route principale, et heureusement la pluie n'est pas de la partie ! Nous longeons des précipices, des murs de rochers dont on voit bien, par endroit, que certains ont roulé sur la route. Je ne peux m'empêcher de penser aux coulées de boues !

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    Les paysages sont spectaculaires !

    Quelques renseignements sur cette vallée sacrée pour les  Incas qui se trouve encore bien haute, près de 3000 m d'altitude...

    Elle débute par un village, Pisac, qui possède un site archéologique impressionnant et se termine à Ollantaytambo, véritable forteresse inca contenant des vestiges d'un temple, mais également d'habitations et bien sûr de terrasses de cultures.

    Mais commençons par Pisac, qui est, d'après notre guide, l'un des sites plus importants de la vallée sacrée.

    Il y reste des vestiges de constructions religieuses, militaires et, avec ses terrasses, de constructions agricoles.

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    Ici on peut, sans problème, emprunter les mots de Lamartine, Ô temps suspends ton vol...

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    Un petit film vu d'en haut :

    La vallée sacrée

    C'est également à Pisac que les archéologues ont retrouvé de nombreuses momies nichées dans des excavations naturelles de la montagne toute proche. Les momies incas sont toujours en position fœtale.

    La vallée sacrée

    D'ailleurs, à propos du mot inca, il est inapproprié car le peuple "inca" est composé de Quechuas et d'Aymaras. Les langues quechua et aymara sont encore parlées aujourd'hui. L'Aymara l'est principalement dans la région du lac Titicaca, notamment chez les Uros que nous avons rencontrés il y a quelques jours.

    L'Inca est en fait le roi/empereur de cette civilisation qui ne s'est pas cantonnée au Pérou. Le Chili, l'Argentine, la Colombie, l'Equateur, mais également la Bolivie possèdent des vestiges, de même que dans la forêt amazonienne a été retrouvé, récemment, un site comparable à celui du Machupicchu...

    Bon retournons à notre visite du jour. Un petit tour au marché du village de Pisac, animé et coloré comme la plupart des marchés péruviens.

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    Puis, direction les salines de Maras à 3300 m d'altitude et qui existaient bien avant l'époque des Incas. Là encore, au risque de me répéter, la vue est spectaculaire :

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    Nous continuons notre périple vers Ollantaytambo, véritable forteresse inca composée de vestiges d'habitations et, dans sa partie haute, d'un temple. Bien sûr il ne faut pas oublier les terrasses agricoles. La particularité de ce temple ce sont les blocs de pierre immenses (plus de 300 tonnes pour certaines) parfaitement assemblés. Il faut en outre savoir qu'ils ont été amenés, tout en haut de ce site, en partant d'une carrière à plus de 7 km de là et après avoir traversé une rivière...

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    Ollantaytambo est également la petite ville dans laquelle nous prenons le train pour nous rendre à Aguas Callientes (ville au pied du mythique Machupicchu). Le trajet va durer 1 h 1/2 et je vous assure que je n'ai pas sorti ma liseuse. Le paysage est époustouflant ! On traverse des montagnes en suivant le cours de la rivière. On y voit également d'anciens vestiges de terrasses agricoles qui, pour partie, sont encore utilisées par les péruviens d'aujourd'hui. Un seul mot : Merveilleux !

    Voici quelques photos et regardez bien la différence de végétations entre les 2 dernières photos. Sur la dernière, nous arrivons à destination c'est-à-dire au tout début de la forêt amazonienne.

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    La vallée sacrée

    Notre hôtel Tierra Viva est situé juste sur les bords de cette rivière et nous avons la chance que notre chambre ait un balcon avec une vue géniale :

    La vallée sacrée

    Bien fatigués par toute cette journée, nous n'avons pas tardé à nous coucher, car le lendemain, c'est départ à 6 h 30 pour le Machupicchu !

    A bientôt, pour la suite...


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  • Enfin le clou de notre voyage au Pérou, le Machu Picchu nous attend...

    Après 1/2 heure de bus cahotant sur une route sinueuse, frôlant les précipices et longeant la forêt tropicale, nous sommes arrivés au Machu Picchu, perdu dans la brume et sous un rideau de pluie...

    On a donc ressorti nos capes de pluie qui, une nouvelle fois, nous ont été bien utiles !

    Un petit film pour une mise en bouche...

    Enfin le Machupicchu

    et quelques photos...

    Enfin le Machupicchu

    Enfin le Machupicchu

    Enfin le Machupicchu

    Un rien fantomatique, et la grandeur du site nous éblouit !

    Pendant plus de 2 heures nous avons monté, descendu, remonté, redescendu des escaliers, des chemins, nous avons parcouru toutes les petites allées qui mènent aux habitations, aux fontaines, au temple du soleil, aux terrasses agricoles, à la maison de l'Inca !

    Ce site qui est sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco se trouve aux abords de la forêt amazonienne. Vraisemblablement, la construction a commencé vers les années 1450 au cours du règne de l'Inca Pachacùtec et le lieu a été déserté au cours de la guerre contre les espagnols un siècle plus tard.

    Il semblerait que les Incas se soient déplacés dans la forêt amazonienne, dans la partie Bolivienne, où un temple, semblable à Machu Picchu, a été mis à jour dans les années 1990.

    Cependant, personne aujourd'hui n'en est complétement certain ! Il faudra attendre que les archéologues fassent leur boulot et puissent nous raconter l'histoire fabuleuse de ce peuple.

    Quant à nous, nous avons donc découvert une petite partie de Machu Picchu. Tout n'est pas ouvert au public, car le site s'abîme. De plus, en période touristique (saison sèche) l'afflux de touristes est tel, que les responsables se sont rendus compte que les terrasses et vestiges s'affaissaient. Un nombre maximum de personnes est donc respecté scrupuleusement.

    Bon, pour nous ça allait, même si j'ai trouvé que nous n'étions pas seuls !

    Pour Machu Picchu, contrairement à Pisac, les incas ont pris les blocs de pierre sur place et certaines fois même ont construit autour des roches, leurs murs. Leurs constructions ont été réalisées pour résister aux tremblements de terre.

    Nous avons pu voir une roche possédant trois marches de chaque côté et le 21 juin, jour du solstice d'hiver (pour le Pérou) lorsque le soleil vient la frapper, sur le sol se dessine la croix andine. Bon, on était ni le 21 juin, et surtout il n'y avait que de la pluie donc bien sûr on a rien vu !

    Par contre nous avons découvert l'observatoire astronomique des incas, qui leur permettait de connaître les saisons et donc le calendrier agricole. D'après leurs croyances, ils pensaient ainsi attacher le soleil à qui ils vouaient un véritable culte.

    Cet observatoire est un énorme bloc de pierre (qui malheureusement commence à se fissurer) et d'après le guide, il est probable que d'ici quelques temps il ne sera plus possible de le voir.

    En voici la photo (sans soleil et sous la pluie) :

    Enfin le Machu Picchu

    Mais assez palabré, voici des photos pêle-mêle :

    Enfin le Machupicchu

    Enfin le Machupicchu

    Enfin le Machupicchu

    Nous avons quitté le guide en fin de visite, et à l'extérieur du site nous nous sommes reposés autour d'une boisson. Le temps s'est levé et JP, plein de courage est retourné pour prendre des photos beaucoup plus nettes.

    En voici quelques unes :

    Enfin le Machupicchu

    Enfin le Machupicchu

    Il a même eu la chance de voir un chinchilla...

    Enfin le Machupicchu

    avec un petit film :

    Enfin le Machupicchu

    Ici, pas de tondeuse, mais des lamas. C'est écolo !

    Enfin le Machupicchu

    Encore un petit film en dessert :

    Enfin le Machupicchu

    Nous avons repris le bus pour redescendre. Certains le font à pied, mais ce sont les jeunes car c'est assez physique !

    Vers 15 h 30, le train à nouveau (puisqu'il n'y a pas de route entre Ollantaytambo et Aguas Calientes) nous a ramenés à Ollantaytambo où le chauffeur nous attendait pour retourner à Cusco. (vous suivez ?) Nous y sommes arrivés à 20 heures. Dernier dodo en altitude ! Ouf, nous allons bientôt retrouver une respiration normale.

    J'ai donc jeté ce qui nous restait de feuilles de coca et le lendemain nous avons repris un avion pour Lima.

    Juste un mot sur ce vol.

    Tout d'abord, notre guide nous a accompagnés (presque par la main - je rigole) jusqu'à la porte d'embarquement de l'aéroport, alors qu'avec les billets nous n'avions pas besoin d'un tel accompagnement...

    Il a bien insisté sur le fait que si le vol devait être annulé il fallait le joindre au moyen d'un  numéro d'urgence.

    En fait, Cusco est une ville encaissée entre les montagnes et dès qu'il y fait mauvais, les vols sont annulés. Le nôtre n'a pas été annulé malgré les gros nuages noirs que je voyais arriver à vitesse grand V...

    A côté de moi dans l'avion, il y avait un jeune péruvien d'une vingtaine d'année qui a fait son signe de croix au décollage. Ca a fait rire JP, mais pas moi !

    De fait, les turbulences n'ont pas cessé et j'ai massacré la main de JP à force de la serrer. Je n'ai certes pas crié, mais c'était limite. Par contre, d'autres ne se sont pas retenus et c'était très stressant. Les hôtesses n'ont pas assuré le service de boisson et de collation en raison de ces turbulences !

    Bref, bien contente d'être arrivée à Lima entière où nous respirerons à nouveau normalement.

    Nous avons passé une super nuit et nous avons rattrapé une bonne partie de notre forme.

    2 jours à se promener tranquillement, à ne rien faire (pourquoi pas ?) c'est ce que nous avons besoin avant d'entamer l'Argentine dans 2 jours...

    A bientôt, pour la suite...


    6 commentaires
  • Un nouveau film est publié dans la rubrique "nos images", de notre voyage au Pérou.

    Bonne balade !


    3 commentaires


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