Nous voici arrivés à Santiago, le soleil dans nos bagages...

La ville, très animée possède un charme bien à elle.

Nous avons pris le métro pour prendre nos billets de bus pour Valparaiso et les prix sont différents en fonction de l'heure de pointe ou non. Pas bête !

La gare routière est très animée avec de nombreux petits commerces et si le quartier est très populaire, à aucun moment nous n'avons ressenti la moindre crainte.

Les gens sont détendus, bruyants, un peu comme en Espagne le soir lorsque tout le monde se retrouve dans les bars. Ici, c'est tout le temps.

Nous avons regagné notre hôtel à pied (on voulait éviter le métro pour voir un peu mieux la ville) avec en poche nos fameux billets pour dimanche (on est jeudi) et la marche a été longue... Nous étions tellement fatigués que nous avons sauté le déjeuner et avons fait une sieste (il faut dire que nous avons pris 6 heures de décalage en quelques jours...).

Le soir, restaurant sympa juste à côté de l'hôtel et l'apéritif avec la spécialité du pays le Pisco Sour était le bienvenu !

Puis dodo jusqu'à.... 2h du matin ! et oui décalage horaire oblige. Heureusement on s'est rendormi assez vite et, en pleine forme, nous sommes partis écumer la ville (plus de 15 km à pied).

Toujours aussi vivante qu'hier, nous avons apprécier notamment sa cathédrale de l'Assomption de la très Sainte Vierge, dont voici quelques photos :

Nous avons croisé le marché central qui est magnifique tant à l'intérieur (style Baltar) qu'à l'extérieur. Vous avez les photos, nous on a eu les odeurs (et je ne dis pas les parfums)... Un monsieur m'a même conseillé de ne pas acheter de la viande car m'a-t-il dit, elle est "comme ci, comme ça". Ca tombait bien on n'avait pas l'intention d'en prendre !

Nous avons également pu admirer la Moneda qui est le siège de la présidence du Chili.

Bâtiment majestueux en plein centre ville mais il n'est pas possible de s'en approcher et les photos ne le mettent pas en valeur. C'est dommage.

Dans les rues, comme c'est samedi, beaucoup de boutiques sont fermées. Par contre les rues du centre sont envahies par les étals des vendeurs "à la sauvette" qui jouent au chat et à la souris avec la police.

D'ailleurs en parlant de police, leurs fonctionnaires sont sacrément équipés. On dirait nos militaires et leurs voitures sont grillagées...

Il est difficile de décrire une ambiance avec des photos, mais sachez que nous avons apprécié Santiago qui est une ville réellement dynamique.

Demain, c'est le départ en bus pour Valparaiso où il y a eu un gigantesque incendie.

On espère que cela n'a pas causé trop de dégâts, mais il nous a été impossible de trouver des renseignements ! On verra ça demain après-midi après 1 h 30 de bus...

A bientôt, pour la suite...

Voyage en bus avec la société Turbus de Santiago à Valparaiso où nous allons rester 2 nuits. Trop bien ! On était en haut et sur les sièges de devant ! Pour pas très cher car environ 20 euros aller-retour pour tous les deux... Macron devrait revoir ses tarifs !!!!

La ville est tout en hauteur et ses rues, passages et escaliers sont colorés pour la partie haute. Quant à la partie basse si elle est plus commerçante, elle est aussi très moche avec malgré tout quelques monuments sympa. De plus, ça sent très mauvais, mais visiblement ça ne semble pas gêner les gens.

 Il s'agit de l'Armada du Chili et ci-dessous, d'un monument à la gloire des héros morts durant la guerre contre le Pérou et la Bolivie à la fin du 19ème siècle...

Plusieurs personnes nous ont mis en garde avec nos sacs et un monsieur nous a même déconseillés de prendre une route qui, pourtant, nous semblait pas trop mal...

Bon à part ça, la partie haute est super sympa. Les murs sont remplis de street art et pour le régal des yeux (notamment pour Ingrid et Christelle), voici un petit film :

Nous avons marché, monté, descendu, les rues dans tous les sens (de quoi se perdre pour quelqu'un comme moi sans sens de l'orientation). Heureusement JP, mon GPS était là !

Quelques photos vous donneront une idée de ces quartiers :

et quelques fois, au détour d'une rue, une vue sur la ville s'offre à nous :

Bien sûr, les maisons de la partie haute sont faites de bric et de broc, avec des fils électriques un peu partout et certains traînent sur les trottoirs !

Ces derniers jours, juste avant notre arrivée, il y a eu un incendie et j'avoue qu'on a du mal à imaginer comment les pompiers font pour accéder en cas de pépin. D'ailleurs, nous avons vu un pâté de maisons complétement calciné !

Le soir, nous avons apprécié la cuisine chilienne et nous nous sommes régalés d'agneau pour JP et de poisson pour moi. Bien sûr un Pisco Sour en apéro ! Chili oblige...

et la vue qui avec le pisco sour !

A bientôt, pour la suite...

Petit vol rapide de Santiago à Calama avec de superbes photos vue d'avion !

Calama où nous prenons une voiture et d'entrée de jeu on nous prévient de ne rien laisser dedans sans surveillance et de faire attention aux sacs. Bref, méfiance, méfiance !

Il faut dire que la ville ne semble pas bien riche

et dans notre hôtel barricadé et bien fermé, les chambres ne donnent qu'à l'intérieur d'un patio.

Bon c'est juste pour une nuit et nous ne visiterons pas la ville plus que nécessaire (pour prendre nos billets de bus pour partir à Iquique dans quelques jours - le 16 janvier). Retour à l'hôtel qui possède un super restaurant et l'on nous offre un Pisco Sour en guise de bienvenue ! Que demander de plus...

Le lendemain matin départ pour San Pedro de Atacama avec notre voiture de rêve,

qui, heureusement a des amortisseurs de choc, car les routes ne sont pas toutes carrossées !

Petit village où la plupart des routes sont en terre et en cailloux, notre hôtel est très mignon, tout à fait dans le style du bled ! En terre rouge, et les chambres, comme à Calama s'ouvrent sur le patio où il y a une petite piscine. Bien sûr un parking fermé est proposé pour les voitures !

Et les visites ont commencé !

Tout d'abord, les lacs Miscanti et Miniques, réserves de flamants et de vigognes.

Pour y arriver nous traversons une partie du désert, et pour répondre aux interrogations de certains sur Facebook, et bien oui, cela ressemble un peu aux déserts américains, mais pour une partie seulement. En effet, une immense étendue de plusieurs dizaines de kilomètres n'est faite que de pierres, de sable, sans aucune végétation...

Peu de villages traversés, deux ou trois, mais ils nous semblent bien pauvres.

Cependant, visiblement ici les Chiliens ne donnent pas forcément la priorité à l'habitation :

Regardez bien, vous verrez une parabole ! De plus, beaucoup ont des panneaux solaires sur ce type d'habitation et pour internet, ils ont la fibre dans de nombreux endroits !

Pour en revenir aux lacs, ceux-ci sont à 4.100 m et j'avoue que la respiration était un peu difficile. Cependant ça en valait la peine. C'était magnifique !

Les flamants étaient bien présents, mais trop loin pour mon modeste appareil photo...

Par contre, les vigognes ont eu la gentillesse de se laisser photographier et même filmer. Donc voici le petit film :

Bref des journées bien remplies !

Tous les soirs à San Pedro de Atacama, c'est orage au programme... Impressionnant, mais heureusement la journée il fait beau et même très chaud ! La nuit, par contre, il ne fait pas très chaud, mais ça fait du bien.

A bientôt, pour la suite...

Près de San Pedro de Atacama, nous avons pu nous balader dans le salar d'Atacama.

Il s'agit du salar (lac salé) le plus grand du Chili, au pied des hauts volcans Licancabur (5920 m) et Lascar (5592 m).

Une parenthèse sur ce dernier volcan qui, en 1993, a eu une éruption de plusieurs heures, considérée comme la plus grande historiquement à cet endroit. Le panache a atteint 24.000 mètres, s’est étendu vers le SSE, couvrant de cendres une surface de 850.000 km² et atteignant l’Argentine, le sud du Paraguay, l’Uruguay et le sud du Brésil.

S'il pouvait rester tranquille encore un mois et demi, c'est cool !!!

Bon, revenons au Salar qui est également un des plus grands gisements de lithium du monde.

Nous avons marché sur le sel et on a bien pensé à tous ceux sous la neige car cela y ressemblait !

Sous une chaleur étouffante, nous avons cependant pris le temps d'admirer les flamants, car ici on a pu les approcher et c'était génial ! Un petit film pour vous :

Après direction la vallée de la lune et effectivement, cette vallée porte bien son nom !

avec un film ça donne une meilleure idée du site :

Une balade crevante car on nous avait indiqué une caverne à visiter.

Bien sûr nous y sommes allés et là, une heure de marche, d'escalade, de descente sous un soleil de plomb. Il a même fallu, à certains moments se faufiler sous les rochers !

Bref, pas de tout repos, mais finalement on ne regrette pas, tellement c'était beau.

Pour ceux qui ont bien lu le blog, c'était plus difficile que Cathedrale Cove dans l'ile de nord de la Nouvelle-Zélande !

Quelques photos de ce site particulier :

et un film pour montrer la difficulté de certains passages :

Comme on a bien suivi les flèches rouges (de la photo ci-dessus), on est arrivé à bon port, crevés mais bien contents !

Cependant, on a été bien étonné, car à aucun moment, il n'est indiqué que certains passages sont particulièrement difficiles et pour des gens avec un peu d'handicap ça doit être sacrément problématique !

Après une bonne nuit, retour vers Calama, mais avec un arrêt à la Vallée de la mort !

Normal, au regard du nom, c'est impressionnant...

Un seul mot : magnifique !

 Nous rendons la voiture à Calama et demain matin un taxi viendra nous chercher à 6 h 30 pour nous emmener à la gare routière de Calama. Nous y prendrons un bus pour Iquique (5 heures de route) après un rapide petit déjeuner !

Mais ça c'est demain et ce soir, le restaurant de l'hôtel, excellent, nous attend (nous l'avons déjà testé lors de notre 1ère venue) avec un pisco sour de bienvenue !!!

A bientôt, pour la suite...

De très bon matin (7 h), direction Iquique (cité balnéaire chilienne) avec un bus de la compagnie Turbus. Comme dans les avions on a eu droit à des couvertures, mais on a attendu les boissons et elles ne sont jamais venues...

Bon, pas grave, on était bien placé, en haut et devant :

Pas de surprise, la route est égale à elle-même c'est-à-dire qu'elle traverse d'interminables déserts, des canyons arides et quelques petits villages complétement isolés.

Nous sommes enfin arrivés le long de la côte, dans une ville Tocopilla.

On a eu droit alors aux paysages côtiers qui, même s'ils sont tout aussi désertiques que l'intérieur des terres, nous donnent au moins le plaisir d'admirer la mer.

Puis découverte d'Iquique qui est une ville très étonnante.

De grandes plages surveillées ou non (sur celles surveillées de nombreux parasols multicolores sont installés - on se croirait sur la côte d'Azur), des immeubles tout en hauteur sur le front de mer qui, selon moi, enlaidissent la ville et à l'arrière la ville et ses petites maisons (pour ne pas dire cahutes) ainsi l'ancienne ville qui a été construite à la fin du 19ème siècle.

Un mélange détonnant !

En tout les cas on est là pour se reposer et notre hôtel nous le permet parfaitement. La vue est agréable et le confort y est vraiment parfait.

On peut observer de grands oiseaux noirs (appelés, si on a bien compris pato Diego - canard Diego) qui nichent sur les palmiers (qu'ils dépouillent allègrement) et qui vont faire trempette ensuite pour se rafraîchir.

Cerise sur le gâteau, le petit déjeuner y est excellent :

Dans certains sites internet nous avions vu qu'une grande zone commerciale détaxée, Zofri (la plus grande d'Amérique du Sud) était intéressante à visiter.

Bof, aussi cher qu'en France pour l'électronique et le multimédia, les fringues pas top et les gadgets de mauvaise qualité.

Cependant quatre jours de balades calmes, de piscine (qui est au dernier étage - 11ème) et surtout de repos avant de reprendre le bus (on y prend goût) pour Arica - notre dernière étape au Chili - nous sont vraiment nécessaires pour recharger les batteries avant le Pérou !

A bientôt, pour la suite...

Et voilà que se termine notre découverte du Chili, par la ville d'Arica.

Cette ville qui appartenait au Pérou a été annexée par le Chili après la guerre du Pacifique (1880 - ça ne date pas d'hier). D'ailleurs, dans toutes les villes du Chili que nous avons eu le plaisir de voir, au moins un monument rappelle les héros de cette guerre !

Pour y parvenir, même décor que les trajets précédents, du désert, encore du désert et toujours du désert. Ah, j'oubliais les canyons ! Bon, pour les photos, j'ai eu un petit souci de téléphone, donc y'en a pas du voyage. Mais vous pouvez, sans problème, reprendre les autres articles sur le Chili et vous aurez l'idée du paysage...

Arica, à l'image des autres villes, débute par un amas de bidonvilles, puis des maisons en dur mais très pauvres et enfin les quartiers plus riches avec des maisons comme on en connaît en France et des hôtels pour touristes (principalement le long de la mer).

C'est le cas pour le nôtre et nous avons une vue magnifique sur l'océan et une plage de rochers où nichent des milliers d'oiseaux. Nous avons même vu des pélicans et des vautours... Ca fait un bruit fantastique et c'est de toute beauté quand ils décollent tous ensemble :

Un film ? (j'ai repris de nouvelles photos et films de cette ville mais pas du voyage bien sûr). Cliquez si vous voulez le voir..

Nous avons eu le plaisir également de voir des otaries nager et jouer dans les vagues, mais elles étaient trop loin pour des photos correctes ! Dommage...

Nous nous sommes cantonnés à nous balader dans le centre d'Arica, au petit marché de poissons, dans son "centre commercial" et le long de la mer (une marche de près de 8 km). Nous avons assisté, par hasard, à un petit défilé bolivien (et oui au Chili) et les costumes étaient magnifiques :

Arica qui est cernée par les déserts, les dunes et les roches possède un immense rocher appelé El Moro, au sommet duquel trônent un christ et le drapeau Chilien.

C'est très impressionnant !

Bon quelques photos prises ce matin pour vous faire plaisir :

L'église super mignonne

Le "centre commercial", complètement vide puisque c'est dimanche (je vous rappelle que je n'ai plus les photos prises hier)

Le marché aux poissons (vous n'avez pas les odeurs et c'est tant mieux pour vous)

Visite bien agréable même si, avec 28°, c'est un peu dur d'avancer !!! (Oui, je sais vous avez de la neige, du froid...). Bon je préfère être à ma place !

Pour le passage au Pérou demain (qui n'est qu'à 20 km) et Tacna (la ville où nous nous rendons 50 km), l'hôtel nous a trouvé un taxi qui nous y conduira.

Les formalités de douane se feront, on ne sait pas encore où, mais le taxi s'occupera de tout. Bref on se laisse aller !

Cela nous a coûté la modique somme de 40.000 pesos (60 euros) alors qu'un billet d'avion nous aurait coûté les yeux de la tête !

Bon on verra demain comment ça va se passer, surtout au niveau des frontières... On vous racontera.

A bientôt, pour la suite...

Et voici un nouveau film, publié dans la rubrique "nos images", de notre voyage au Chili.

Bonne balade !