• Quelle journée fabuleuse nous avons passée !

    Avec notre guide francophone, nous avons rejoint un petit bateau dans le port de Puno, sur le légendaire Lac Titicaca !

    C'est un lac de plus de 8500 km 2 et c'est le plus haut lac navigable au monde ! En effet, il est situé à plus de 3800 m d'altitude. Le Pérou et la Bolivie se partagent ses rives.

    Puno et ses merveilles

    Nous avons une sacrée chance, car bien que ce soit la saison des pluies, le soleil est avec nous. Bien sûr la température avoisine le matin les 5-6 degrés, mais dans l'après-midi il a fait bon.

    Première étape, les Uros. C'est un groupe d'îles artificielles, fabriquées de roseaux sur lesquelles habitent actuellement les Aymaras. Au 13ème siècle, pour fuir les incas, la tribu des Uros s'est réfugiée dans ces roseaux avec leurs bateaux et au fil du temps s'est mise à construire des habitations.

    Aujourd'hui l'ensemble de ces îles flottantes forme une ville avec ses églises, son école maternelle, primaire et collège, sa mairie...

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Le maire de cette ville, Augustin, nous a fait visiter sa maison et nous a expliqué que certains proposaient aux touristes une maison pour y dormir.

    J'avoue que, bien qu'appréciant l'exotisme de leur mode de vie, je ne suis pas prête de les imiter !!!

    Les roseaux des toits des maisons sont changés tous les ans, tandis que les murs tous les 5 ans.

    Sur le sol, tous les mois, une nouvelle couche de roseaux est ajoutée pour pallier celle du dessous qui s'abîme au contact de l'eau.

    Chaque île a une durée de vie d'environ 25/30 ans !

    Quel boulot !

    Les femmes quant à elles tissent de merveilleux tapis qui retracent les scènes de leur vie et si on avait eu de la place dans la valise, nous aurions certainement rapporté quelques unes de leurs créations :

    Puno et ses merveilles

    Puis retour sur le bateau pour un trajet d'un peu plus d'une heure sur le lac pour arriver sur une petite île dénommée Taquilé, île sur laquelle les femmes tissent et les hommes tricotent !

    Ils ne font pas que ça, ils cultivent les pommes de terres, les topinambours, les fèves, les oignons et les carottes. Ils élèvent également quelques vaches et moutons. Ils pratiquent également la pêche et la pisciculture avec des truites et des perches. En fait, ils se suffisent à eux-mêmes.

    Ils ont quelques panneaux solaires, mais pas de système d'irrigation. La saison des pluies est donc pour eux essentielle.

    Nous avons déjeuné chez eux et c'était très bon.

    En plus, ils recyclent pratiquement tout et notamment les pneus des voitures avec lesquels ils fabriquent des semelles de chaussures. Ces mêmes semelles étant utilisées lorsqu'elles sont abîmées de façon assez originale :

    Puno et ses merveilles

    Nous avons eu des démonstrations non seulement du tissage et du tricotage, mais également de leurs danses de bienvenue. D'ailleurs JP s'y est essayé avec plus ou moins de souplesse, mais beaucoup de plaisir. Un petit film :

    Puno et ses merveilles

    Bon quelques photos de ce paradis bien rustique :

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puis après ces bons moments passés, nous avons repris le chemin pour retrouver notre bateau.

    Puno et ses merveilles

    Une longue route en descente, bien fatigante quand on pense qu'on est à 3800 m d'altitude. Et surtout, pensez que le matin nous l'avions montée cette route avec beaucoup de difficulté !

    Une petite promenade sur la plage du Lac Titicaca,

    Puno et ses merveilles

    et soirée à Puno, toute en musique car on a la chance d'être ici le jour de la fête de Notre Dame de la Chandeleur...

    Tous les groupes de danse du Pérou se confrontent et parcourent les rues en musique et en danse !

    Puno et ses merveilles

    Une vraie merveille et on en a bien profité. Voici quelques films..

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Puno et ses merveilles

    Autant vous dire qu'on était sacrément fatigués quand nous sommes rentrés nous coucher.

    Heureusement, aujourd'hui, nous n'avons pratiquement rien fait en dehors d'aller admirer la cathédrale et le musée de Puno qui contient trois momies inca, mais en fait pas grand chose de plus !

    Ah si, j'ai pu mettre à jour le blog pour votre plus grand plaisir je l'espère.

    Demain nous partons aux aurores pour Cusco, mais ça on verra demain !

    A bientôt, pour la suite...


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  • Départ de Chivay (pas mécontents de quitter l'hôtel dont le petit déjeuner était à l'image du reste) et nous voilà dans le bus avec nos compagnons de route.

    Direction la Croix des Condors et nous avons eu de nombreux arrêts pour profiter des paysages et des petits villages.

    Il faut dire qu'il y a de quoi !

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    Nous sommes souvent attendus par les villageois et nous pouvons admirer leur artisanat (d'ailleurs fort riche), leurs danses et leur gentillesse.

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    Leurs églises également nous ont fascinés. Avec un extérieur simple, très souvent l'intérieur est richissime !

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    Dans cette région, les paysans cultivent (à la main, sans machine agricole) des produits très variés, des quantités de pommes de terre différentes, des fèves, plusieurs sortes de maïs, des oignons... Ils n'irriguent pas et attendent la pluie. Autant vous dire que quand il pleut ils sont ravis !

    Depuis les incas, ces cultures se font en espaliers et cela donnent des paysages vraiment géniaux :

    La croix des Condors

    Les deux photos ci-dessous nécessitent une petite explication :

    La croix des Condors

    La croix des Condors

    En fait, il s'agit, comme vous le voyez, d'un ruisseau. Le problème est que ce ruisseau traverse la route et tant les piétons que les voitures sont obligés de le traverser.

    Heureusement pour nous, il n'avait pas plu la veille et il n'y avait que peu d'eau lorsque l'on est passé, mais imaginez avec les pluies qu'il y a en ce moment au Pérou... Pas étonnant qu'il y ait de sérieux problèmes !

    Notre destination était la Croix des Condors, qui, comme son nom l'indique, est le refuge des condors, animal sacré au Pérou...

    La croix des Condors

    Finalement, peu de condors et encore, de loin, sans possibilité de prendre une photo digne de ce nom ! JP est cependant très content car il en a vus que moi, je n'ai pas eu le temps de voir !

    Au retour en fin de matinée, nous déjeunons avec tous nos compagnons puis nous prenons un bus de ligne pour continuer sur Puno où nous attend le lac Titicaca, mais ça c'est pour un autre article...

    A bientôt, pour la suite...


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  • Et notre découverte du Pérou continue...

    Le guide vient nous chercher à notre hôtel et nous partons à 6 h 30 (qui a dit que nous étions en vacances) en compagnie d'une douzaine de personnes (américains, allemands, chiliens, portugais et  péruviens). Sympathique rencontre et échanges très intéressants avec ces voyageurs pendant 2 jours.

    Nous quittons la ville d'Arequipa et ce qui nous interpelle c'est la pauvreté des faubourgs. Je sais, on l'a déjà dit, mais franchement c'est choquant !

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    et toujours les chiens errants qui évitent, ma foi, assez bien les voitures !

    En route pour Chivay

    Malgré toute cette pauvreté, la religion a toujours la première place et par contre, là, pas de problème, les églises, les monuments sont sinon riches, du moins propres et bien entretenus...

    En route pour Chivay

    Mais nous laissons bien vite les villes et les villages et le paysage est de plus en plus majestueux.

    En plus, pour notre plus grand plaisir, nous rencontrons de nombreux troupeaux de vigognes et d'alpagas.

    Au Pérou la vigogne est un animal protégé alors que l'alpaga (blanc) est élevé tant pour sa fourrure que pour sa viande.

    Voici des photos pour vous faire rêver un peu...

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    En route pour Chivay

    et un petit film 

    En route pour Chivay

    Nous sommes montés jusqu'à 4910 m et la respiration s'est faite très difficile et ce, malgré les feuilles de coca que nous avons mâchées...

    En route pour Chivay

    Dans le bus, alors que j'avais un sacré problème pour respirer, Mario (notre guide), m'a donné à inhaler une herbe qui ressemble un peu au thym, de la muna. En fait on la frotte et on l'écrase dans les mains avec de l'alcool et ensuite on inspire. Ca aide vraiment pour retrouver son souffle !

    Bon c'est certain qu'on a clairement du mal à respirer à ces altitudes et même JP n'est pas capable de courir un 100 m...

    Nous arrivons le soir à Chivay, petite ville encastrée dans les montagnes.

    En route pour Chivay

    L'hôtel, Tierra del Cielo ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Il n'est pas dans le centre de la ville et donc, impossible de trouver un petit restaurant et nous sommes obligés d'y dîner. Un loupé car leurs prix sont très très chers et ils n'avaient pratiquement rien à nous proposer malgré une carte bien remplie !

    La chambre est glaciale car le chauffage n'avait pas été allumé. Bref, heureusement ce n'est que pour une nuit ! De plus, en dépit de ce qui est indiqué sur leur site internet, le wifi n'est pas disponible dans les chambres...

    Et maintenant, pour tenir notre promesse faite à certains sur Facebook, voici une photo de JP avec un bonnet local !

    En route pour Chivay

    A bientôt, pour la suite...


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  • Un accueil toujours sympathique nous attendait à l'aéroport d'Arequipa par un chauffeur qui parlait bien le français et qui nous a donné toutes les explications sur la ville, tant historiques, que géographiques et politiques.

    Notre hôtel, Los Tambos, est situé à 2 pas de la place d'Armes, principal lieu historique où se trouve la cathédrale Notre Dame d'Arequipa. Petit hôtel bien sympathique, refait à neuf, nous avons une chambre qui donne sur un mini-patio et non pas sur la rue. Ce détail est d'importance, car ici le klaxon est roi !

    Première activité, porter notre linge à laver dans une lavanderia... En fait, ici on donne son linge à laver dans des petites échoppes et le prix est au kilo. Comme nous avions 2 kg, nous avons payé 6 soles, soit 2 euros... Qui dit mieux !

    En chemin, nous avons acheté les fameux bonbons au coca qui normalement aident à respirer un peu mieux en altitude (nous ne sommes qu'à 2400 m, mais nous sentons une petite gêne). Il faut s'y habituer et ma foi les bonbons ne sont pas mauvais. Quant à savoir si ça aide, j'avoue que je ne sais pas trop si c'est grâce aux bonbons ou si le corps qui s'acclimate !

    En  continuant notre balade, la cathédrale (17ème siècle) est le premier bâtiment qui attire le regard lorsqu'on arrive sur la place d'armes. Elle est magnifique, de jour, comme de nuit !

    La place d'armes c'est un peu comme la place Saint-Marc à Venise. Sur 3 cotés, ce sont des arcades où l'on trouve des restaurants, des boutiques diverses et variées, et sur le 4ème côté (ou plutôt en façade) trône la cathédrale.

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    L'intérieur est également admirable :

    Aréquipa

    De même qu'à Lima, Arequipa est très vivante et très dynamique. Nous n'avons pas ressenti d'appréhension particulière. Les gens y sont agréables. Bon c'est certain, on ne se balade pas non plus avec des sacs ouverts, des bijoux à tous les doigts et des vêtements de luxe. De plus, les policiers sont omniprésents...

    Les bâtiments, pour la plupart, sont d'époque coloniale et ont été construits en pierres volcaniques. Certains ont été abîmés par des tremblements de terre (il paraît qu'il y a des secousses tous les jours, mais on ne les sent pas la plupart du temps...), mais ils sont rénovés et l'ensemble est vraiment beau. C'est un mélange de constructions anciennes et actuelles.

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Autre édifice à visiter absolument, le monastère de Santa Catalina, également bâti avec des pierres volcaniques en 1580, est, selon les Péruviens, une ville dans la ville (20.000 m2). Ses murs sont colorés et c'est très étonnant.

    Une petite balade, ça vous tente ? Alors cliquez sur la photo ci-dessous :

    Aréquipa

    Les chambres des sœurs sont restées en l'état, de même que les cuisines, les ateliers (pour broder, fabriquer les hosties...), les salles de repas, de prières...

    Autant vous dire qu'on en avait plein les pattes, mais la visite était très intéressante.

    Quelques photos pour vous donner un aperçu de cet immense monastère.

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Aréquipa

    Les Péruviens sont extrêmement croyants. Dans les églises, nombreux sont ceux qui viennent prier, embrasser les pieds d'une statue ou la toucher, hommes et femmes, jeunes et vieux...

    On a même vu, dans un petit restaurant de quartier, des personnes dire le bénédicité en se donnant la main avant de commencer leur repas.

    En résumé, Aréquipa est une ville contrastée, avec un centre historique et touristique particulièrement riche, une proche périphérie de maisons ou immeubles appartenant à la classe moyenne et dans une zone plus éloignée, des bidonvilles en très grande majorité.

    Tacna et Lima sont également constituées sur le même modèle.

    Pour les autres villes, nous verrons bien, mais ça c'est pour plus tard.

    Demain matin nous partons pour la vallée de Colca, mais ça aussi c'est pour plus tard...

    A bientôt, pour la suite...


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  • Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, les hôtels idem !

    Pour notre équipée au Pérou, nous avions réservé avec une agence péruvienne (Pérou sur mesure) nos étapes afin que nous ayons des taxis à chaque arrivée, des guides souvent francophones ou anglophones pour les visites les plus importantes.

    Ainsi, les problèmes de vol, de violence ou autres ne se posent pas car tous nos trajets se font avec des "locaux".

    Bien sûr, nous avons fait notre parcours comme nous l'avons voulu et l'agence Pérou sur Mesure nous a conseillé et réservé les hôtels, les billets d'avion, de bus et de train et à chaque fois que cela sera nécessaire nous aurons une personne qui nous véhiculera.

    Le grand plus, c'est que pour l'organisation nous avons eu affaire avec des personnes qui parlaient français, qui n'ont pas hésité à nous appeler en France pour fignoler notre voyage. On a eu vraiment l'impression d'être écoutés.

    Et bien, il faut dire que la première impression est excellente. En effet, à notre arrivée à l'aéroport de Lima, nous attendait Karine, une jeune femme péruvienne qui parlait très bien le français et un chauffeur de taxi. Nous avons eu droit à une visite de Lima, à la remise de nos vouchers et des précisions pour les différentes phases de notre itinéraire.

    Elle nous a également donné quelques conseils de prudence (éviter tel ou tel quartier, ne pas prendre certains bus...) et également des conseils pour ne pas trop souffrir de l'altitude...

    Par sécurité, nous avons son numéro de téléphone (avec WhatsApp pour que ce soit gratuit) et si nous avons le moindre problème nous pourrons l'appeler.

    L'hôtel San Agustin Exclusive, dans le quartier de Miraflores (quartier touristique par excellence) qui nous a été réservé était parfait. Ca nous a changé de celui de Tacna (réservé par nos soins), dans lequel nous n'avons pratiquement pas dormi tellement il était bruyant.

    Lima

    Le soir nous avions une réservation pour le meilleur restaurant d'Amérique du Sud (et oui c'est pas rien), réservation faite par nos enfants pour Noël. Encore un grand merci à eux car c'était génial !

    Avant de nous y rendre (à pied) nous nous sommes promenés dans le quartier et nous avons pu admirer le coucher de soleil. Un vrai régal !

    Lima

    Lima

    Lima

    Lima

    C'est vraiment un quartier sympa et plein de vie. Le soir tout y est ouvert assez tard dans une ambiance agréable.

    Lima

    Puis nous sommes allés au Central Restaurant et nous avons dégusté des mets péruviens cuisinés de façon gastronomique. Nous avons 11 plats différents (pour certains il ne s'agissait que d'une bouchée et heureusement !) et chacun avait une saveur différente.

    Aurélie avait précisé par mail toutes les allergies alimentaires et du coup j'ai pu manger de tout. Bon, c'est vrai que certains plats étaient particuliers, mais bon on ne peut pas tout aimer !

    Cependant, c'était très original et parfois, on aurait bien pris plus d'une bouchée !!! Voici quelques plats...

    Lima

    Lima

    Après tout ça, retour en taxi, un gros dodo et ce matin notre chauffeur nous attendait pour nous emmener à l'aéroport pour Arequipa.

    Nous avons appris qu'en raison du mauvais temps à Arequipa, de nombreux avions avaient été annulés durant la semaine, mais on a eu de la chance car le nôtre est parti et arrivé (avec une 1/2 heure de retard seulement).

    Lima

    Nous avons ressorti les pulls, car la température n'est que de 15 ° au maximum à Arequipa où nous allons passer deux jours, mais ça c'est pour plus tard... 

    A bientôt, pour la suite...


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  • Expérience intéressante que le passage de la frontière entre le Chili et le Pérou...

    Plus de 2 heures de démarches !

    Heureusement, notre taxi était là et il ne nous a pas lâchés d'une semelle.

    Côté Chili (que l'on quittait) une queue de plus d'une heure, mais dans la bonne humeur et comme c'était le matin, il ne faisait pas encore trop chaud !

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Une fois la frontière passée côté Chili, le taxi passe son véhicule vidé de nos bagages, puis bis repetita côté Pérou avec les valises qui passent, comme dans les aéroports dans une machine à rayons X.

    Cependant, et c'est très drôle, car les douaniers ne regardent pas les écrans et sont confortablement installés et discutent entre eux. Je n'ai pas osé prendre de photo...

    Puis direction Tacna toujours avec notre taxi qui nous renseigne sur la vie au Pérou.

    En fait, le gouvernement Péruvien tente de développer l'agriculture dans le désert et finance toutes les installations en taxant les mines de cuivre !

    Les agriculteurs ont planté, entre autres, des oliviers, des piments, de la vigne (pour faire le pisco). Le désert devrait reculer un peu, mais y'a du boulot !

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Nous sommes arrivés à notre hôtel, très tôt, puisqu'au Pérou, nous reculons nos montres de 2 heures, et notre chambre était prête. Remarquez, vu l'état de la chambre, le ménage doit être vite fait ! Pourtant il s'agit d'un Holidays Inn and Suites, mais visiblement ce n'est pas un gage de fiabilité.

    Alors qu'il y a 30° il n'y a ni clim, ni possibilité d'aérer ou de faire des courants d'air ! Bref, je crois que c'est le pire hôtel que nous ayons eu...

    Par contre, la vue est magnifique :

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Bon, d'accord, je plaisante... mais c'est vraiment la vue que nous avons happy !

    Comme nous avions besoin de changer nos pesos chiliens en sols péruviens, il nous a fallu trouver un change et de ce fait nous avons marché près de 9 km avec 30°...

    Complétement fou, mais on a trouvé ce qu'on voulait et en prime, on a dégusté une glace dans un salon de thé (enfin style péruvien), devant la cathédrale :

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    D'ailleurs, pour nous mettre dans l'ambiance, dans ce salon de thé, chaque chaise a sa propre chaîne de sécurité afin de pouvoir attacher les sacs à main... Une bonne idée, pour nos cafés, en terrasse...

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    Finalement, la ville est sympa dans le centre. Comme au Chili, la périphérie de la ville est composée de bidonvilles et plus on se rapproche du centre, plus c'est agréable. Notre taxi nous expliquait que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches, et la classe moyenne peine à conserver un niveau de vie correct.

    Il y a plein de petits métiers et notamment des taxis un peu particuliers :

    Arica - Tacna - passage de la frontière

    On a repéré un ou deux restaurants pour ce soir et demain matin on lève le camp de bonne heure pour prendre l'avion, direction Lima.

    A bientôt, pour la suite...


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  • Et voici un nouveau film, publié dans la rubrique "nos images", de notre voyage au Chili.

    Bonne balade !


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  • Et voilà que se termine notre découverte du Chili, par la ville d'Arica.

    Cette ville qui appartenait au Pérou a été annexée par le Chili après la guerre du Pacifique (1880 - ça ne date pas d'hier). D'ailleurs, dans toutes les villes du Chili que nous avons eu le plaisir de voir, au moins un monument rappelle les héros de cette guerre !

    Pour y parvenir, même décor que les trajets précédents, du désert, encore du désert et toujours du désert. Ah, j'oubliais les canyons ! Bon, pour les photos, j'ai eu un petit souci de téléphone, donc y'en a pas du voyage. Mais vous pouvez, sans problème, reprendre les autres articles sur le Chili et vous aurez l'idée du paysage...

    Arica, à l'image des autres villes, débute par un amas de bidonvilles, puis des maisons en dur mais très pauvres et enfin les quartiers plus riches avec des maisons comme on en connaît en France et des hôtels pour touristes (principalement le long de la mer).

    C'est le cas pour le nôtre et nous avons une vue magnifique sur l'océan et une plage de rochers où nichent des milliers d'oiseaux. Nous avons même vu des pélicans et des vautours... Ca fait un bruit fantastique et c'est de toute beauté quand ils décollent tous ensemble :

    Un film ? (j'ai repris de nouvelles photos et films de cette ville mais pas du voyage bien sûr). Cliquez si vous voulez le voir..

    Arica dernière étape du Chili

    Nous avons eu le plaisir également de voir des otaries nager et jouer dans les vagues, mais elles étaient trop loin pour des photos correctes ! Dommage...

    Nous nous sommes cantonnés à nous balader dans le centre d'Arica, au petit marché de poissons, dans son "centre commercial" et le long de la mer (une marche de près de 8 km). Nous avons assisté, par hasard, à un petit défilé bolivien (et oui au Chili) et les costumes étaient magnifiques :

    Arica dernière étape du Chili

    Arica qui est cernée par les déserts, les dunes et les roches possède un immense rocher appelé El Moro, au sommet duquel trônent un christ et le drapeau Chilien.

    Arica dernière étape du Chili

    Arica dernière étape du Chili

    C'est très impressionnant !

     

    Bon quelques photos prises ce matin pour vous faire plaisir :

    L'église super mignonne

    Arica dernière étape du Chili

    Le "centre commercial", complètement vide puisque c'est dimanche (je vous rappelle que je n'ai plus les photos prises hier)

    Arica dernière étape du Chili

    Le marché aux poissons (vous n'avez pas les odeurs et c'est tant mieux pour vous)

    Arica dernière étape du Chili

    Arica dernière étape du Chili

    Visite bien agréable même si, avec 28°, c'est un peu dur d'avancer !!! (Oui, je sais vous avez de la neige, du froid...). Bon je préfère être à ma place !

    Pour le passage au Pérou demain (qui n'est qu'à 20 km) et Tacna (la ville où nous nous rendons 50 km), l'hôtel nous a trouvé un taxi qui nous y conduira.

    Les formalités de douane se feront, on ne sait pas encore où, mais le taxi s'occupera de tout. Bref on se laisse aller !

    Cela nous a coûté la modique somme de 40.000 pesos (60 euros) alors qu'un billet d'avion nous aurait coûté les yeux de la tête !

    Bon on verra demain comment ça va se passer, surtout au niveau des frontières... On vous racontera.

    A bientôt, pour la suite...


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  • De très bon matin (7 h), direction Iquique (cité balnéaire chilienne) avec un bus de la compagnie Turbus. Comme dans les avions on a eu droit à des couvertures, mais on a attendu les boissons et elles ne sont jamais venues...

    Bon, pas grave, on était bien placé, en haut et devant :

    Iquique

    Iquique

    Pas de surprise, la route est égale à elle-même c'est-à-dire qu'elle traverse d'interminables déserts, des canyons arides et quelques petits villages complétement isolés.

    Iquique

    Iquique

    Iquique

    Nous sommes enfin arrivés le long de la côte, dans une ville Tocopilla.

    On a eu droit alors aux paysages côtiers qui, même s'ils sont tout aussi désertiques que l'intérieur des terres, nous donnent au moins le plaisir d'admirer la mer.

    Iquique

    Iquique

    Iquique

    Iquique

    Puis découverte d'Iquique qui est une ville très étonnante.

    De grandes plages surveillées ou non (sur celles surveillées de nombreux parasols multicolores sont installés - on se croirait sur la côte d'Azur), des immeubles tout en hauteur sur le front de mer qui, selon moi, enlaidissent la ville et à l'arrière la ville et ses petites maisons (pour ne pas dire cahutes) ainsi l'ancienne ville qui a été construite à la fin du 19ème siècle.

    Un mélange détonnant !

    En tout les cas on est là pour se reposer et notre hôtel nous le permet parfaitement. La vue est agréable et le confort y est vraiment parfait.

    Iquique

    On peut observer de grands oiseaux noirs (appelés, si on a bien compris pato Diego - canard Diego) qui nichent sur les palmiers (qu'ils dépouillent allègrement) et qui vont faire trempette ensuite pour se rafraîchir.

    Iquique

    Cerise sur le gâteau, le petit déjeuner y est excellent :

    Iquique

    Dans certains sites internet nous avions vu qu'une grande zone commerciale détaxée, Zofri (la plus grande d'Amérique du Sud) était intéressante à visiter.

    Bof, aussi cher qu'en France pour l'électronique et le multimédia, les fringues pas top et les gadgets de mauvaise qualité.

    Cependant quatre jours de balades calmes, de piscine (qui est au dernier étage - 11ème) et surtout de repos avant de reprendre le bus (on y prend goût) pour Arica - notre dernière étape au Chili - nous sont vraiment nécessaires pour recharger les batteries avant le Pérou !

    A bientôt, pour la suite...


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  • Près de San Pedro de Atacama, nous avons pu nous balader dans le salar d'Atacama.

    Il s'agit du salar (lac salé) le plus grand du Chili, au pied des hauts volcans Licancabur (5920 m) et Lascar (5592 m).

    Une parenthèse sur ce dernier volcan qui, en 1993, a eu une éruption de plusieurs heures, considérée comme la plus grande historiquement à cet endroit. Le panache a atteint 24.000 mètres, s’est étendu vers le SSE, couvrant de cendres une surface de 850.000 km² et atteignant l’Argentine, le sud du Paraguay, l’Uruguay et le sud du Brésil.

    de San Pedro de Atacama à Calama

    S'il pouvait rester tranquille encore un mois et demi, c'est cool !!!

    Bon, revenons au Salar qui est également un des plus grands gisements de lithium du monde.

    Nous avons marché sur le sel et on a bien pensé à tous ceux sous la neige car cela y ressemblait !

    de San Pedro de Atacama à Calama

    Sous une chaleur étouffante, nous avons cependant pris le temps d'admirer les flamants, car ici on a pu les approcher et c'était génial ! Un petit film pour vous :

    de San Pedro de Atacama à Calama

    Après direction la vallée de la lune et effectivement, cette vallée porte bien son nom !

    de San Pedro de Atacama à Calama

    de San Pedro de Atacama à Calama

    avec un film ça donne une meilleure idée du site :

    de San Pedro de Atacama à Calama

    Une balade crevante car on nous avait indiqué une caverne à visiter.

    Bien sûr nous y sommes allés et là, une heure de marche, d'escalade, de descente sous un soleil de plomb. Il a même fallu, à certains moments se faufiler sous les rochers !

    Bref, pas de tout repos, mais finalement on ne regrette pas, tellement c'était beau.

    Pour ceux qui ont bien lu le blog, c'était plus difficile que Cathedrale Cove dans l'ile de nord de la Nouvelle-Zélande ! yes

    Quelques photos de ce site particulier :

    de San Pedro de Atacama à Calama

    de San Pedro de Atacama à Calama

    de San Pedro de Atacama à Calama

    et un film pour montrer la difficulté de certains passages :

    de San Pedro de Atacama à Calama

    de San Pedro de Atacama à Calama

    Comme on a bien suivi les flèches rouges (de la photo ci-dessus), on est arrivé à bon port, crevés mais bien contents !

    Cependant, on a été bien étonné, car à aucun moment, il n'est indiqué que certains passages sont particulièrement difficiles et pour des gens avec un peu d'handicap ça doit être sacrément problématique !

    Après une bonne nuit, retour vers Calama, mais avec un arrêt à la Vallée de la mort !

    Normal, au regard du nom, c'est impressionnant...

    de San Pedro de Atacama à Calama

    de San Pedro de Atacama à Calama

    Un seul mot : magnifique !

     Nous rendons la voiture à Calama et demain matin un taxi viendra nous chercher à 6 h 30 pour nous emmener à la gare routière de Calama. Nous y prendrons un bus pour Iquique (5 heures de route) après un rapide petit déjeuner !

    Mais ça c'est demain et ce soir, le restaurant de l'hôtel, excellent, nous attend (nous l'avons déjà testé lors de notre 1ère venue) avec un pisco sour de bienvenue !!!

    A bientôt, pour la suite...


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