Et ça y est nous y sommes à la dernière étape de notre voyage.

Avant de le terminer et de vous faire découvrir Rio et le carnaval, avec JP on voulait vous remercier de tous vos commentaires (que nous attendions et que nous lisions toujours avec beaucoup de plaisir). Merci de nous avoir suivis et nous espérons que notre récit vous a plu.

Bon revenons à Rio de Janeiro, puisque nous y sommes encore et tant mieux car c'est une ambiance particulière, très festive.

Nous sommes arrivés de Foz Iguazu et nous avons eu un accueil très inattendu par la directrice de notre hôtel (Caesar Park à Ipanema) qui se trouvait à nos côtés lorsque nous sommes entrés. C'est une française très sympa, et son adjoint est venu nous rejoindre. Nous avons bien discuté de choses et d'autres et nous avons surtout écouté les conseils qui nous ont été donnés : enlever les chaines autour du cou, ne pas s'aventurer dans les petites rues derrière la plage de Copacabana après 20 h. Dans notre quartier, pas de problème, mais faire attention à son portable, à son sac si on en a un... Bref être vigilants !

Pas question non plus de prendre le métro en cette période de carnaval car ça craint.

Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir bien discuté, mais nous avons eu une chambre surclassée (avec salon, bureau...), au 10ème étage, avec une grande baie vitrée qui donne sur la mer et sur l'avenue qui longe la plage d'Ipanéma...

Le rêve pour notre dernière étape.

Quand on est arrivé sur cette avenue, c'était un défilé de rue en raison du carnaval. Du coup on s'est dépêché de poser nos valises, de se changer avec des vêtements plus légers que ceux que l'on met pour l'avion et de descendre se joindre à la foule...

Trop bien !

Certes, un peu (beaucoup pour certains) alcoolisés mais l'ambiance était bon enfant et sans agressivité. Tout le monde dansait au son de la samba, musique diffusée par les haut-parleurs d'un camion ! 

Pour avoir une idée de cette foule, nous sommes remontés et voici ce que nous avons vu :

Principalement, nous étions là pour le grand défilé dans le Sambodrome le lundi soir, mais nous avons profité du temps libre pour visiter le pain de sucre, accompagné par un guide. Malheureusement, nous n'aurons pas le temps de nous rendre à la statue du Christ, mais on ne peut pas tout faire.

Bien sûr, il fait un temps sacrément chaud, mais nous en profitons, car au retour en France, ce ne sera pas la même  chose.

Enfin, hier au soir, direction le Sambodrome en bus réservé par l'hôtel, et là, juste fantastique : Jusqu'à 4 heures du matin, nous avons admiré le défilé et nous dansé sur les airs entraînants de la samba !

Ce sambodrome est une sorte de grande avenue de 700 mètres, bordée par d'immenses gradins. 6 écoles de samba se produisent devant un jury et les spectateurs.

Chacune est composée d'environ 3200 personnes. Elle se produit pendant 75 mn (sans compter les incidents). Essayez de compter, cela débute à 22 heures...

Bref, 7 h 30 de spectacle ininterrompu...

Entre le passage de chaque école, nous avons eu droit à un feu d'artifice...

Nous étions entourés de brésiliens qui nous ont expliqué (et on a eu du mal à se comprendre) les différents tableaux des écoles et les paroles des chansons...

En effet, chaque école a sa propre chanson (que tous les brésiliens reprenaient en cœur) tout au long du défilé.

Il y a eu le thème du brésil (normal), celui du roi soleil (et oui, ils savaient qu'on venait), celui des contes des mille et une nuit, celui de la musique du continent américain... Nous n'avons pas vu les 2 dernières écoles, car nous étions complètement crevés (nous sommes partis à 4 h du matin)...

Bien sûr, des photos ne rendent pas justice à la beauté des costumes et des mises en scène.

C'est pourquoi, nous avons fait le choix de plusieurs vidéos (avec beaucoup de mal pour les sélectionner car nous en avons une multitude).

Les voici :

Autant vous dire qu'on a peu dormi, mais ce matin nous avons quand même fait une balade de 10 km dans les rues (sécurisées) de notre quartier Ipanema et sur la plage mythique de Copacabana (il faisait près de 30°)...

Et voilà, 4 mois ont passé et demain nous prenons le chemin du retour.

Il faut bien revenir pour pouvoir repartir...

A bientôt, mais pas pour la suite, juste pour le plaisir de vous voir...

JP et Soisick

Un lien vient d'être mis dans la rubrique "nos images" afin que vous puissiez regarder le film souvenir de l'Argentine.

Bonne balade !

Et nous voici à Iguazu après un vol avec plus de 2 heures de retard.

C'est bête, ils n'avaient pas fait le plein de kérosène ! Ils l'ont donc fait avec tous les passagers dans l'avion ! Bon, on est bien arrivé c'est l'essentiel !

L'hôtel Panoramic Grand est comme on le souhaitait : super. Il fait face à une rivière au nom original : Iguazu.

Cette rivière a la particularité d'avoir sur ces rives, à cet endroit, 3 pays : l'Argentine, le Brésil et le Paraguay.

Sur la photo ci-dessous, sur la gauche c'est l'Argentine, sur la droite (derrière les palmiers) le Brésil et en face le Paraguay.

Départ ce matin en taxi pour les fameuses chutes d'Iguazu.

Encore une merveille inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco et franchement c'est légitime. C'est splendide ! L'Argentine en possède 80 %, tandis que le Brésil en a 20 % (Je compte pas mal...).

Par contre, nous n'étions pas très matinaux et du coup en arrivant à l'entrée du parc, il y avait une queue de plus de 2 heures pour prendre un train qui emmène les visiteurs en différents endroits sur les parcours autorisés.

Rassurez-vous tout ne se fait pas en train car nous avons marché près de 10 km, avec une chaleur de plus de 30°...

Nous avons commencé par le parcours inférieur, c'est-à-dire celui qui permet de voir les chutes d'en bas.

C'était sublime... et voici quelques photos et films.

Puis, nous avons pris le parcours supérieur pour découvrir les chutes vues d'en haut. Autre perspective tout aussi impressionnante, sinon plus en raison du vide et de la proximité de l'eau. On prend pleinement conscience de sa violence et de sa force. C'est incroyable.

Encore quelques photos et films :

Autre particularité de ce site, ce sont les animaux sauvages.

Il est possible de rencontrer des singes, des pumas, de magnifiques oiseaux, des coaxis (sorte d'opossum) qui pullulent dès que les visiteurs mangent. Nous n'avons pas vu de singes ni de pumas (tant mieux d'ailleurs pour les pumas).

Par contre, nous avons croisé un habitant qui pêchait (alors que c'est un site protégé) : cliquez ici

Journée bien remplie une nouvelle fois...

Ce soir, certainement casino car l'hôtel en possède un.

Demain un taxi, que l'hôtel nous a réservé, nous emmènera au Brésil de l'autre côté des chutes.

Changement de pays et ultime étape de notre périple...

A bientôt, pour la suite...

3 nuits à l'hôtel HTL de Buenos Aires, nous ont permis de faire de sacrées balades.

Plus de 10 km par jour avec une chaleur d'enfer... Casquette et eau sont obligatoires !

Nous sommes sur la principale artère de la ville, appelée 9 de Julio. C'est la plus grande avenue au monde (je n'ai pas dit la plus belle puisque là ce sont les Champs Elysées, sans aucun chauvinisme)...

Elle possède 2 contre-allées de 3 voies chacune, deux routes principales de 5 voies chacune et au centre, 4 voies pour les transports en commun... Pour la traverser à pied, il faut s'y prendre en plusieurs fois même en se dépêchant...

En dehors de cette grande avenue traversée par quelques grandes voies, les rues sont, en général, petites et assez sombres. Les trottoirs sont très souvent abîmés et il faut faire attention en marchant.

Plus on s'éloigne du centre et plus on voit des routes pavées à l'ancienne...

Les argentins semblent toujours courir, le visage fermé, mais c'est comme les parisiens qui travaillent... La même chose...

Malgré tout ils sont très sympa et plus d'un nous a aidés pour trouver notre chemin...

Nous avons pris le métro qui est particulièrement propre.

Nous avons pu y entrer sans payer car nous n'avions pas de carte d'abonnement et il n'y a pas de ticket individuel. Super cool...

Nous avons vu le palais présidentiel (agité en ce moment par un grand scandale financier qui met en cause le Président Macri).

D'ailleurs, nous avons assisté à une manifestation (sans violence aucune) qui remettait en cause Macri. Les manifestants (pas des milliers non plus) ont juste bloqué toute l'avenue 9 de Julio pendant toute la journée.

Imaginez les embouteillages...

La cathédrale, non loin du palais présidentiel, n'est pas mise en valeur. L'intérieur est malgré tout très beau, mais sans toutes les dorures auxquelles nous étions habitués au Chili ou au Pérou :

Nous avons également découvert la chambre des députés :

Dans les rues, les bâtiments neufs en côtoient d'autres très anciens en plus ou moins bon état. Voici pêle-mêle quelques photos :

Nous avons même trouvé un supermarché local (et non pas Carrefour Market qui, à notre surprise, est bien implanté en Argentine) :

Comme je vous l'ai déjà dit, la chaleur est très forte (41°) et hier au soir nous avons eu une tempête avec un énorme orage. C'était très impressionnant et si l'eau a très vite rempli les rues, par contre ce matin, il n'y avait plus rien.

Nous avions donc enfilé à nouveau nos capes pour sortir dîner !

Il semble que ce soir des perturbations sont également attendues... On verra bien !

Demain, départ pour Iguazu. Nous prenons l'avion vers 11 heures et nous serons vite arrivés dans le nord de l'Argentine.

De nouvelles découvertes nous y attendent, mais ça ce sera pour demain.

A bientôt, pour la suite...

Après 2 jours de voiture, nous sommes arrivés à Buenos Aires où le soleil est toujours présent avec une température qui avoisine les 35 degrés. Hier c'était même 41 (dixit la TV)... Du coup : Orages, mais on y reviendra...

Nous avons donc quitté la Patagonie, mais avant, un guanaco nous a dit au revoir en traversant la route juste devant nous. Je n'ai pas eu le temps de prendre une photo et c'est bien dommage !

Le paysage, après plus de 300 km a changé pour laisser place à des cultures (maïs, tournesol...) et surtout beaucoup d'élevages.

Aucune 4 voies, sauf en arrivant à Buenos Aires, juste des 2 voies avec des vitesses surprenantes sur de si toutes petites routes. On peut passer du 110 à du 20 km/h. Bien sûr, les panneaux ne servent à rien, de même que les lignes jaunes, puisque personne ne les respecte !

Certaines routes sont payantes et on ne sait pas pourquoi car elles ne sont pas mieux que les autres. Pour certaines, on a même eu le droit à des nids de poule assez importants sur la chaussée. Bon c'est une façon comme une autre de forcer les conducteurs à ralentir !!!

A cause ou plutôt, grâce à ça, la route est moins monotone que sur nos autoroutes, mais beaucoup plus dangereuse. Cependant en 4000 km nous n'avons pas vu d'accident...  

Un stop dans une ville en pleine campagne, Coronel Pringles, où à part de vieilles voitures rien n'a retenu notre attention et surtout pas l'hôtel vieillot et pas entretenu du tout...

Bref, la route a été longue et nous avons été heureux d'arriver en vue de Buenos Aires où les derniers kilomètres ont été faits sur de l'autoroute...

Bon, là encore quelques étonnements. Un panneau notamment nous a fait sourire, sachant que nous sommes sur une autoroute :

et maintenant, la tondeuse nouvelle est arrivée (toujours sur l'autoroute) !

Au moins c'est écologique...

Nous avons rendu la voiture, bien contents d'en avoir terminé avec le trajet.

JP a trouvé un bus pour nous rendre à notre hôtel et nous y étions seuls. Royal !

Bien fatigués, nous nous sommes installés dans notre chambre qui, en fait, est un appart'hotel. C'est un duplex très agréable au centre de Buenos Aires. Génial et le matin le petit déjeuner nous est apporté à domicile !!!

Elle est pas belle la vie !

A bientôt, pour la suite...

Attention : pour cette nouvelle page du blog, il est nécessaire de cliquer sur les photos afin d'avoir l'image en pleine page... Peut-être que cela sera mieux pour voir les détails !

Punta Tombo est une réserve où se trouve une immense colonie de manchots de Magellan, à 170 km au sud de Puerto Madryn, mais la distance ne nous fait pas peur...

Nous faisons l'aller et le retour dans la journée.

Le vent a redoublé et conduire est assez pénible. De plus, il n'y a plus d'animaux car tout est plutôt désertique et la route est monotone...

Cependant, elle est carrossée sur une très grande partie et c'est déjà ça !

Nous avons découvert de nouveaux panneaux routiers :

et à l'entrée de la réserve, pour nous les piétons :

Le décor est planté, maintenant à nous de jouer :

Des milliers de manchots étaient  disséminés dans tout le site. Certains sont à l'intérieur des terres près de leur nid, d'autres près de la plage et d'autres encore dans l'eau en train de jouer ou de pêcher...

L'accès à la plage est en pente douce, ce qui leur permet plusieurs fois par jour d'effectuer le trajet entre leur nid et la mer pour s'y alimenter. Les manchots ne craignent absolument pas les visiteurs que nous sommes.

Pour éviter de gêner les oiseaux et de détruire leurs nids, des passerelles ont été construites, à certains endroits.

Près de 3 km à se promener et observer les animaux. Il y avait même des guanacos (lamas) qui côtoyaient les manchots !

et un premier film :

On a remarqué que ces oiseaux étaient très souvent en couple et nous avons vu que les jeunes, à cette saison, étaient en train de perdre leur duvet.

C'était très intéressant à observer. Certains se faisaient des papouilles, d'autres dormaient dans leur nid, d'autres encore descendaient vers la mer...

Bref, les heures passées à les regarder ont été bien trop rapides.

Le vent qui était impressionnant par sa violence ne semblait pas les déranger. Bref que du bonheur !

Plutôt que des mots, des photos et des films :

Il a bien fallu repartir et nous avons laissé derrière nous tous ces animaux en liberté.

La route du retour fut égale à celle à l'aller, monotone et tout aussi venteuse !!!

Mais bon, on ne va pas se plaindre. On a eu le soleil, la mer, les guanacos et les manchots ! Que demander de plus !

Aujourd'hui repos et blog et demain c'est le retour vers Buenos Aires avec une étape car il y a plus de 1300 km... Mais ça c'est demain !

A bientôt, pour la suite...

Journée fabuleuse dans la péninsule de Valdez, qui, en 1999, fut inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Une vraie merveille et si nous avons roulé pendant 360 km pour la découvrir, nous n'avons aucun regret. C'était magique !

C'est certain que les paysages pour arriver en bordure de mer sont arides et les seules plantes sont des espèces de broussailles sèches et des herbes que JP affectionne particulièrement.

Il y avait énormément de vent mais cela rendait supportable le temps très chaud.

Toute la journée nous avons rencontré des animaux sauvages et comme d'habitude on en a pris plein les yeux !

On va essayer de vous faire partager notre plaisir.

Des guanacos (de la famille des lamas) sont très présents dans la Péninsule et du coup, un paysage qui pourrait être monotone et insipide devient attractif. On a eu de la chance d'en voir plusieurs dizaines, voire pas loin d'une centaine.

avec un petit film

On a également croisé la route de plusieurs Nandous de Darwin (sorte d'autruche mais plus petite).

Et pêle-mêle, des rapaces, un renard gris, des petites perdrix (enfin un genre de perdrix) en grand nombre, des biches, des moutons, des vaches, des chevaux et le tout en liberté !

La conduite y est particulièrement difficile. Déjà en raison de la route elle-même qui n'est pas carrossée, mais en plus avec tous ces animaux, il faut être parfaitement attentif... Heureusement JP se débrouille super bien !

Enfin, nous sommes arrivés sur la côte et là d'autres animaux nous attendaient.

Premier arrêt : les lions de mer. En plus du vent, on a eu droit à un concert de cris de toutes sortes. C'était sacrément bruyant.

Encore un petit film

C'est vrai que l'on serait bien resté des heures à les regarder, mais il nous restait de la route à faire et surtout d'autres sites à découvrir.

2ème arrêt pour les manchots de Magellan -que nous appelions improprement pingouins de Magellan). Si certains sont un peu loin, en contrebas, sur la plage, par contre, d'autres sont à notre niveau et c'est super !

et maintenant deux films pour le prix d'un !

C'était réellement fascinant...

Mais il a fallu repartir et nous nous sommes arrêtés finalement pour observer les éléphants de mer. Ceux-ci étaient complétement apathiques, loin de nous, au bord de l'eau, mais carrément impressionnants !

Un nouveau petit film

Enfin, dernier arrêt dans un endroit magique, paradis des lions de mer (enfin quand les orques ne sont pas là)... Le site est fabuleusement beau.

Et pour terminer, un film :

Nous sommes rentrés fatigués, mais comblés par tout ce que nous avons pu voir et il est bien difficile de faire un choix dans toutes nos photos, films et anecdotes...

A bientôt, pour la suite...

Plusieurs jours sans nouvelles, pas de panique, tout va bien !

Quelques jours de repos à Mar del Plata où il n'y avait rien à faire sinon se reposer et c'est ce que nous avons fait !

Nous avons fait de grandes balades dans cette ville très bruyante, mais sympathique.

Bon c'est certain, la plage il ne fallait pas y compter. Trop de monde, de saletés, mais se promener sur la jetée c'était chouette. Des chanteurs s'y produisent tous les jours et les écouter était très agréable.

Bref, du repos !

Puis direction plein sud, pour Puerto Madryn avec une étape à Carmen de Patagones car il y a plus de 1200 km...

La route se fait sur une deux voies et pour doubler les camions ou les vieilles voitures c'est un peu de sport lorsqu'il y a de la circulation. Heureusement ce n'est pas tout le temps le cas !

Si jusqu'à Mar del Plata les paysages ressemblaient fortement à ceux de notre pays et notamment la Normandie avec ses vaches, ses marais et ses champs, par contre la partie de la Patagonie que nous avons découverte est complètement différente.

Au départ, des étendues immenses d'herbes hautes avec des vaches, voire des moutons et des quelques cultures (maïs, tournesol...) et après Carmen de Patagones, des terres arides parsemées de buissons, peu d'animaux et surtout plus aucune culture.

et des routes interminables, sous un soleil de plomb, un peu comme aux Etats-Unis, sauf que là il n'y a qu'une voie !

Au niveau conduite, c'est assez folklorique. En effet, les lignes jaunes par exemple n'empêchent personne de doubler ! On a même vu des voitures prendre les sens interdits ! Bref, chacun fait comme il veut quand la police n'est pas là !

Heureusement, elle est très présente sur les routes et du coup ça calme les téméraires... Régulièrement, elle prévient de sa présence avec des drapeaux de toutes les couleurs et du coup, les voitures ralentissent...

Que dire de Carmen de Patagones ? Pas grand chose : une toute petite ville, avec un hôtel Casa Crespo Hôtel Boutique à déconseiller. Si le bâtiment est magnifique, l'intérieur est en train de se détériorer. La peinture sur les murs s'effrite, les prises électriques sont dénudées pour certaines, les robinets de douche tombent, la clim tient avec un morceau de scotch...

Cerise sur le gâteau, ils ne prennent plus la carte bancaire car leur machine ne fonctionne plus...

Par contre, la vue sur la rivière était très belle avec le coucher de soleil.

Enfin, en arrivant sur Puerto Madryn changement à nouveau de paysage puisque la mer nous attendait...

et là c'est la vue que nous avons de notre chambre d'hôtel :

On va y passer 5 jours et ça devrait être cool.

A nous les pingouins, les manchots et autres animaux sauvages. La Péninsule de Valdez est enfin à notre portée...

A bientôt, pour la suite...

On a quitté le Pérou dans la bonne humeur, heureux de découvrir un nouveau pays.

Avant cela il nous fallait prendre l'avion et traverser la Cordillière des Andes... Beaucoup de turbulences (mais moins que le précédent vol) et une vue magnifique du sommet des volcans Chiliens enneigés !

Arrivés comme prévu à Buenos Aires et là, premier vrai couac du voyage !!!

La réservation de la voiture n'a pas été faite pour la bonne date. Nous sommes le 7 février et elle débute le 11. C'est sûr que ce n'est pas dramatique, car il suffit d'en louer une du 7 au 11, sauf que... l'agence n'en a pas !

Nous avons donc trouvé un autre loueur qui, avec difficulté mais persévérance, nous en a trouvé une, pas très grande, mais au moins elle a le mérite d'exister !

Ouf, nous pouvons donc partir pour notre périple (même si ça va le modifier un peu - je l'expliquerai plus tard).

Direction le 1er hôtel Argentin et là 2ème couac (bon moins ennuyeux). L'hôtel, la posada de las Aguillas est dans un quartier proche de l'aéroport, où nous croisons de nombreuses voitures brûlées, pare-brise explosés... (ce qui explique que le loueur nous ait demandé de prendre un parking). De plus, cet hôtel, bien que très cher, est épouvantable : sale, bruyant, le restaurant étant du même acabit !

Nous avons croisé cependant un couple d'argentins super sympas avec lesquels nous avons bien discuté (en anglais et en espagnol - on progresse). Ca fait plaisir ! - Bon Pepy tu nous manques pour l'espagnol (mais pas que pour ça) !

Heureusement, ce n'est que pour une nuit et le lendemain, après un petit déjeuner vite avalé, vu sa pauvreté, nous prenons le chemin de Mar del Plata (plus de 450 km).

Nous y resterons jusqu'au 13 février pour nous reposer un peu au bord de la mer et prendre nos marques dans ce nouveau pays.

Hélas, l'erreur de réservation va nous obliger à revenir sur nos pas le 11 février pour rendre la voiture et prendre celle initialement louée à partir du 11, puis revenir à Mar del Plata!

En attendant on a 3 jours au calme.

Mar del Plata est une cité balnéaire au bord de l'Atlantique (et oui on a changé d'océan) très animée et bruyante. Tout à fait dans le style hispanique.

C'est une ville avec un mélange étonnant de modernité et de vétusté. Comme au Chili et au Pérou, les maisons ne sont pas toutes rutilantes, mais il semble qu'il y en ait davantage qui soient terminées et coquettes. Toutes par contre ont des barreaux à leurs fenêtres, ce qui laisse supposer une certaine insécurité !

Quant aux voitures on fait un bond en arrière de quelques dizaines d'années. S'ils en ont des modernes, ils ont aussi des très anciennes : 4L, Ami 6... On a même vu une charrette tirée par un cheval avec le père et les enfants, en pleine ville !

Je tâcherai d'avoir mon appareil photo prêt à dégainer pour vous en montrer quelques unes. Ca rappellera des souvenirs à certains !

Notre hôtel est juste en bordure de plage et nous avons même à disposition des parasols et/ou des tentes, car cette partie de plage est privatisée.

On profitera plutôt de la piscine que de la plage.

D'abord, parce que le temps n'est pas très chaud (22/23° seulement), il y a du vent et surtout, la plage n'est pas propre du tout. Elle doit être le réceptacle de tous les fumeurs argentins ! Les gens y mangent (et c'est normal), mais les déchets restent... Bref, pas trop top !

Ce matin nous avons fait une grande balade dans les rues piétonnes et autre sujet d'étonnement : la queue devant les banques.

En effet, devant tous les distributeurs automatiques ce sont des dizaines de personnes qui attendent de pouvoir prendre de l'argent !

Nous étions allés aux distributeurs à côté de notre hôtel le matin de bonne heure et nous n'avions que quelques personnes devant nous. Heureusement !

Le problème c'est qu'il n'est pas possible de retirer plus de 2.000 pesos argentins par jour (soit 120 euros) et par carte.

Bon c'est vrai que la vie ne semble pas très chère et que nous pouvons diner pour 400/500 pesos à deux. Un autre exemple, la bouteille d'eau d'un litre et demi coûte 25 pesos... Mais avec 2.000 pesos on ne va pas très loin quand même. Surtout qu'il va falloir faire le plein de carburant...

On y retournera demain matin !

Maintenant, c'est repos, détente et pokemons...

A bientôt, pour la suite...

Un nouveau film est publié dans la rubrique "nos images", de notre voyage au Pérou.

Bonne balade !